Voir tous les votes sur l'objet

Détail du vote du 17.03.2025 (18:49) sur Regroupement familial. Supprimer toute discrimination subie en raison du droit interne

Voici les informations d'un vote, vous pouvez y voir la liste des parlementaires et de leurs positions sur la droite, ainsi qu'une représentation (les places ne sont pas nominales) du parlement selon leurs votes. Vous pouvez filtrer par parti la vue de l'assemblée.
5 derniers votes sur cet objet
Vote global
Initiative parlementaire - 10.06.2024 (16:51)
Pour (Accepte la proposition) 104
Contre (Rejete la proposition) 86
Abstension 7
Excusé / Non votant / Président 3
Art. 42 Abs. 2 (gilt auch für Art. 58b Abs. 4)
Initiative parlementaire - 10.06.2024 (16:50)
Pour (Proposition de la majorité) 173
Contre (Proposition de la minorité Barrile (übernommen von Céline Widmer)) 23
Abstension 1
Excusé / Non votant / Président 3
Art. 42 Abs. 1
Initiative parlementaire - 10.06.2024 (16:49)
Pour (Proposition de la majorité) 114
Contre (Proposition de la minorité I Marra (übernommen von Céline Widmer)) 14
Abstension 69
Excusé / Non votant / Président 3
Art. 42 Abs. 1
Initiative parlementaire - 10.06.2024 (16:48)
Pour (Proposition de la majorité) 23
Contre (Proposition de la minorité II Silberschmidt) 120
Abstension 54
Excusé / Non votant / Président 3
Entrée en matière
Initiative parlementaire - 10.06.2024 (16:31)
Pour (Proposition de la majorité (Entrée en matière)) 98
Contre (Proposition de la minorité Marchesi (Non-entrée en matière)) 93
Abstension 6
Excusé / Non votant / Président 3
Entrée en matière
Initiative parlementaire - 17.03.2025 (18:49)
Loi fédérale sur les étrangers et l’intégration (LEI) (Regroupement familial. Supprimer toute discrimination subie en raison du droit interne)
Pour (Proposition de la majorité (Non-entrée en matière)) 113
Contre (Proposition de la minorité Flach (Entrée en matière)) 71
Abstension 2
Excusé / Non votant / Président 14

Description de l'objet:

Communiqué de presse de la commission des institutions politiques du Conseil national du 23.06.2023

S'agissant du regroupement familial incluant des membres de la famille qui proviennent de pays tiers, les ressortissants et ressortissantes suisses doivent jouir des mêmes droits que les citoyens et citoyennes de l'UE et de l'AELE. Après que son projet de modification de la loi fédérale sur les étrangers et l'intégration a reçu un accueil globalement positif lors de la consultation, la Commission des institutions politiques du Conseil national l'a adopté à l'intention du Conseil national.

Le projet de loi de la Commission des institutions politiques du Conseil national (CIP-N), qui répond à l'initiative parlementaire déposée par le conseiller national Angelo Barrile (S, ZH) [19.464 n Regroupement familial. Supprimer toute discrimination subie en raison du droit interne] vise à éliminer les discriminations subies par les ressortissants et ressortissantes suisses, par rapport à ceux de l'UE/AELE, pour l'admission des membres étrangers de leur famille en provenance d'État tiers dans le cadre du regroupement familial.

Une modification de la loi fédérale sur les étrangers et l'intégration doit consacrer leur droit à bénéficier du même traitement, sur le plan juridique, que les personnes qui peuvent faire venir en Suisse des membres de leur famille originaires de pays tiers en vertu des règles de l'accord sur la libre circulation des personnes ou de la Convention instituant l'AELE.

Selon le droit en vigueur, les Suissesses et les Suisses ne peuvent faire venir d'un État tiers que leur conjoint et leurs enfants de moins de 18 ans. La modification de loi proposée doit permettre aux Suissesses et aux Suisses de déposer une demande en vue du regroupement familial de tous leurs enfants et de ceux de leur conjoint, ainsi que de celui de leurs ascendants et de ceux de leur conjoint. L'entretien des personnes pour lesquelles la demande est déposée doit être garanti. En outre, elles doivent disposer d'un logement approprié et s'intégrer en Suisse.

Les opposants et opposantes au projet estiment que l'élargissement des possibilités de regroupement familial pour les membres de la famille originaires de pays tiers risque d'augmenter encore le nombre de bénéficiaires de l'aide sociale. Ils considèrent en outre que la modification législative envisagée ne respecte pas les bases constitutionnelles relatives à la gestion de l'immigration énoncées à l'art. 121a Cst.

Le 11 mai 2023, la CIP-N avait approuvé son projet de loi au vote sur l'ensemble par 17 voix contre 7 et 1 abstention. À sa séance du 22 juin 2023, elle a adopté le projet de rapport à l'intention du Parlement et l'a transmis simultanément au Conseil fédéral pour avis. Il est prévu d'inscrire cet objet au programme du Conseil national de la session d'automne 2023.

Le projet et le rapport explicatif sont disponibles à l'adresse suivante :

https ://www.parlament.ch/centers/documents/_layouts/15/DocIdRedir.aspx ?ID=DOCID-53009006-9235

 

Communiqué de presse du Conseil fédéral du 23.08.2023

Supprimer la discrimination des citoyens suisses en matière de regroupement familial
L’égalité de traitement en matière de regroupement familial doit être améliorée. À la suite de plusieurs décisions judiciaires, les ressortissants de pays membres de l’UE/AELE bénéficient dans ce domaine de certains avantages par rapport aux citoyens suisses. L’initiative parlementaire 19.464 déposée par Angelo Barrile souhaite supprimer cette différence. Dans son avis du 23 août 2023, le Conseil fédéral recommande d’entrer en matière sur le projet mais demande des clarifications supplémentaires.

L’égalité de traitement demandée était déjà l’objectif du message du Conseil fédéral concernant la création de la loi fédérale sur les étrangers et l’intégration : le Conseil fédéral y expliquait que la réglementation en matière de regroupement familial prévue dans l’accord sur la libre circulation des personnes (ALCP) s’appliquait aussi par principe aux Suisses. La coexistence de réglementations différentes résulte de décisions de principe concernant l’ALCP rendues par la Cour de justice de l’Union européenne et par le Tribunal fédéral.

La Commission des institutions politiques du Conseil national a élaboré un projet de loi dans le but d’améliorer l’égalité de traitement en matière de regroupement familial. Les facilités prévues concernent le regroupement familial des ascendants dont l’entretien est garanti et des descendants âgés de 18 à 21 ans ou dont l’entretien est garanti.

Dans les cas de ce type, il ne sera désormais plus nécessaire que les intéressés disposent déjà d’une autorisation de séjour durable délivrée par un État avec lequel un accord de libre circulation a été conclu. En outre, le délai prévu pour le regroupement doit être supprimé. L’obligation, pour les membres de la famille, de vivre en ménage commun doit quant à elle être remplacée par la condition d’un logement approprié.

L’octroi d’une autorisation de séjour doit néanmoins pouvoir être liée à la conclusion d’une convention d’intégration. Les personnes concernées doivent en outre justifier des moyens financiers nécessaire à l’entretien.

Dans son avis, le Conseil fédéral recommande au Parlement d’entrer en matière sur le projet, mais de procéder à des clarifications supplémentaires avant de l’adopter. Le Parlement est invité à examiner la question de la constitutionnalité du texte lors de son examen, et notamment de sa compatibilité avec l’art. 121a de la Constitution. Les statistiques pertinentes, notamment celles des autorités cantonales compétentes en matière de regroupement familial, devraient par ailleurs être prises en compte.
 


Dans son arrêt 2C_196/2009, le Tribunal fédéral s'est inspiré de la jurisprudence de la Cour de justice de l'Union européenne. Ainsi, le droit au regroupement familial ne dépend plus d'un séjour légal préalable sur le territoire d'un pays de l'Union européenne (UE) ou de l'Association européenne de libre-échange (AELE).

En édictant la LEI, le législateur entendait empêcher la discrimination à rebours, c'est-à-dire celle subie par les personnes soumises au droit interne. La législation sur les étrangers ne devait notamment pas désavantager les Suisses et les membres de leur famille de nationalité étrangère par rapport aux citoyens de pays de l'UE ou de l'AELE et à leurs proches.

Le législateur a dès lors ajouté au cours des délibérations deux dispositions dans la LEI (art. 42 al. 2 et 47 al. 2), afin que les membres de la famille d'un ressortissant suisse puissent bénéficier du regroupement familial aux mêmes conditions que les citoyens de pays de l'UE ou de l'AELE. La formulation de l'art. 42, al. 2, LEI reflète toutefois la situation juridique au moment où la loi a été édictée (condition : séjour préalable du membre de la famille dans un État ayant signé un accord avec la Suisse) et elle n'est pas suffisamment ouverte pour répondre aux développements de la jurisprudence relative à l'accord sur la libre circulation des personnes - sans compter que l'égalité de traitement voulue par le législateur n'a jamais été mise en oeuvre de manière conséquente. Il en résulte, de facto, une inégalité de traitement entre les ressortissants suisses et ceux de pays de l'UE ou de l'AELE, qui subsiste encore dix ans après l'arrêt du Tribunal fédéral.

Dans son arrêt du 22 janvier 2010 (2C_135/2009), le Tribunal fédéral indique qu'aucun motif objectif qui justifierait l'inégalité de traitement n'apparaît clairement. Se référant au principe de la séparation des pouvoirs, il rappelle cependant que c'est au législateur de lever cette inégalité. À cet égard, il renvoie à une initiative parlementaire Tschümperlin, qui montre que le législateur était déjà conscient du problème. Puisque le Tribunal fédéral a repris l'arrêt de jurisprudence Metock, c'est au législateur de réexaminer le cadre légal et de le modifier. En ce sens, le Tribunal fédéral a pris ce qu'il convient d'appeler une décision incitative, c'est-à-dire qu'il appartient désormais au législateur de lever l'inégalité de traitement par les adaptations qui s'imposent. Autrement, le Tribunal fédéral risque de corriger lui-même la contradiction par rapport à la Convention européenne des droits de l'homme en se fondant sur son article 14 et sur la primauté du droit international.

Nom Parti Vote
Christian Wasserfallen PLR Pour
Eric Nussbaumer PSS Contre
Lukas Reimann UDC Pour
Thomas Hurter UDC Pour
Alfred Heer UDC Pour
Roger Nordmann PSS Contre
Gerhard Pfister M-E Pour
Martin Bäumle pvl Abstention
Katharina Prelicz-Huber VERT-E-S Contre
Roland Rino Büchel UDC Pour
Elisabeth Schneider-Schneiter M-E Pour
Lorenzo Quadri Lega Pour
Thomas Aeschi UDC Pour
Céline Amaudruz UDC Pour
Jacqueline Badran PSS Non votant
Kathrin Bertschy pvl Contre
Christine Bulliard-Marbach M-E Pour
Martin Candinas M-E Pour
Thomas de Courten UDC Pour
Olivier Feller PLR Pour
Beat Flach pvl Contre
Pierre-Alain Fridez PSS Contre
Balthasar Glättli VERT-E-S Contre
Jürg Grossen pvl Contre
Lorenz Hess M-E Pour
Christian Lohr M-E Pour
Leo Müller M-E Pour
Stefan Müller-Altermatt M-E Excusé
Nadja Umbricht Pieren UDC Pour
Valérie Piller Carrard PSS Contre
Markus Ritter M-E Pour
Daniela Schneeberger PLR Pour
Cédric Wermuth PSS Contre
Barbara Gysi PSS Contre
Gregor Rutz UDC Pour
Nadine Masshardt PSS Contre
Aline Trede VERT-E-S Contre
Claudia Friedl PSS Contre
Roger Golay MCG Pour
Hans-Peter Portmann PLR Pour
Beat Walti PLR Pour
Thomas Matter UDC Pour
Jean-Luc Addor UDC Pour
Sibel Arslan BastA Contre
Michaël Buffat UDC Pour
Manfred Bühler UDC Non votant
Thomas Burgherr UDC Pour
Marcel Dettling UDC Pour
Marcel Dobler PLR Pour
Laurence Fehlmann Rielle PSS Contre
Andreas Glarner UDC Pour
Franz Grüter UDC Pour
Erich Hess UDC Pour
Christian Imark UDC Pour
Min Li Marti PSS Contre
Magdalena Martullo-Blocher UDC Pour
Mattea Meyer PSS Non votant
Philippe Nantermod PLR Pour
Jacques Nicolet UDC Pour
Pierre-André Page UDC Pour
Regine Sauter PLR Pour
Priska Seiler Graf PSS Contre
Sandra Sollberger UDC Pour
Barbara Steinemann UDC Pour
Mauro Tuena UDC Pour
Bruno Walliser UDC Pour
Laurent Wehrli PLR Pour
David Zuberbühler UDC Pour
Matthias Samuel Jauslin pvl Contre
Samuel Bendahan PSS Contre
Niklaus-Samuel Gugger PEV Contre
Diana Gutjahr UDC Pour
Irène Kälin VERT-E-S Contre
Brigitte Crottaz PSS Contre
Benjamin Roduit M-E Pour
Michael Töngi VERT-E-S Contre
Nicolò Paganini M-E Pour
Fabian Molina PSS Contre
Philipp Kutter M-E Non votant
Samira Marti PSS Excusé
Mike Egger UDC Pour
Philipp Matthias Bregy M-E Pour
Martin Haab UDC Pour
Fabien Fivaz VERT-E-S Contre
Benjamin Giezendanner UDC Pour
Katja Christ pvl Contre
Christian Dandrès PSS Contre
Alex Farinelli PLR Pour
Tamara Funiciello PSS Contre
Anna Giacometti PLR Pour
Corina Gredig pvl Contre
Thomas Rechsteiner M-E Pour
Andri Silberschmidt PLR Pour
Simon Stadler M-E Non votant
Gabriela Suter PSS Contre
Nicolas Walder VERT-E-S Contre
Gerhard Andrey VERT-E-S Contre
Kilian Baumann VERT-E-S Contre
Andreas Gafner UDF Pour
Greta Gysin VERT-E-S Contre
Manuela Weichelt Al Contre
Marionna Schlatter VERT-E-S Contre
Christophe Clivaz VERT-E-S Contre
Simone de Montmollin PLR Pour
Léonore Porchet VERT-E-S Contre
Jon Pult PSS Excusé
Céline Widmer PSS Contre
Priska Wismer-Felder M-E Pour
Damien Cottier PLR Pour
Delphine Klopfenstein Broggini VERT-E-S Contre
Monika Rüegger UDC Pour
Franziska Ryser VERT-E-S Contre
Manuel Strupler UDC Pour
Sophie Michaud Gigon VERT-E-S Contre
Marie-France Roth Pasquier M-E Non votant
Susanne Vincenz-Stauffacher PLR Pour
Christine Badertscher VERT-E-S Contre
Sidney Kamerzin M-E Pour
Barbara Schaffner pvl Contre
Meret Schneider VERT-E-S Contre
Felix Wettstein VERT-E-S Contre
Jacqueline de Quattro PLR Pour
Lars Guggisberg UDC Pour
Vincent Maitre M-E Pour
Bruno Storni PSS Contre
Florence Brenzikofer VERT-E-S Contre
Stefanie Heimgartner UDC Pour
Alois Huber UDC Pour
Maja Riniker PLR President
Sarah Wyss PSS Contre
Michael Graber UDC Pour
Emmanuel Amoos PSS Contre
Céline Weber pvl Abstention
Patricia von Falkenstein PLD Pour
Benjamin Fischer UDC Pour
Raphaël Mahaim VERT-E-S Contre
Daniel Ruch PLR Pour
Marc Jost PEV Contre
Andreas Meier M-E Pour
Thomas Bläsi UDC Pour
Michael Götte UDC Pour
Dominik Blunschy M-E Pour
Simona Brizzi PSS Contre
Regina Durrer M-E Pour
Walter Gartmann UDC Pour
Simon Michel PLR Pour
Paolo Pamini UDC Pour
David Roth PSS Contre
Nina Schläfli PSS Non votant
Markus Schnyder UDC Pour
Ernst Wandfluh UDC Pour
Roman Bürgi UDC Pour
Nina Fehr Düsel UDC Pour
Simone Gianini PLR Pour
Thomas Stettler UDC Pour
Vroni Thalmann-Bieri UDC Pour
Kris Vietze PLR Pour
Yvonne Bürgin M-E Pour
Martin Hübscher UDC Pour
Thomas Knutti UDC Pour
Rémy Wyssmann UDC Pour
Pascal Schmid UDC Pour
Ursula Zybach PSS Contre
Christoph Riner UDC Pour
Hasan Candan PSS Contre
Nadine Gobet PLR Pour
Pius Kaufmann M-E Pour
Isabelle Chappuis M-E Pour
Jean Tschopp PSS Contre
Cyril Aellen PLR Pour
Nicole Barandun M-E Pour
Erich Vontobel UDF Pour
Yvan Pahud UDC Non votant
Katja Riem UDC Pour
Heinz Theiler PLR Pour
Didier Calame UDC Pour
Jessica Jaccoud PSS Contre
Bettina Balmer PLR Pour
Hans Jörg Rüegsegger UDC Pour
Nicolas Kolly UDC Pour
Reto Nause M-E Pour
Martine Docourt PSS Contre
Sylvain Freymond UDC Pour
Estelle Revaz PSS Contre
Andrea Zryd PSS Contre
Roman Hug UDC Pour
Anna Rosenwasser PSS Contre
Giorgio Fonio M-E Contre
Brenda Tuosto PSS Contre
Maya Bally M-E Excusé
Patrick Hässig pvl Contre
Daniel Sormanni MCG Non votant
Farah Rumy PSS Contre
Islam Alijaj PSS Contre
Linda De Ventura PSS Contre
Christian Glur UDC Pour
Ueli Schmezer PSS Contre
Fabienne Stämpfli pvl Contre
Peter Schilliger PLR Pour
Piero Marchesi UDC Pour