Pour (Accepte la motion) | 64 |
Contre (Rejete la motion) | 117 |
Abstension | 2 |
Excusé / Non votant / Président | 17 |
La pénurie de main-d’œuvre qualifiée va en s'aggravant. Selon l'office fédéral de la statistique, les entreprises ont annoncé 126 600 postes vacants au premier trimestre 2023, ce qui représente une augmentation de 5,9 % par rapport à l'année précédente. Les raisons de cette hausse sont multiples : évolution démographique, départ à la retraite de la génération des baby-boomers, demande accrue de certains biens et services – comme les logements et les soins médicaux – engendrée par l'immigration massive. Une autre raison tient à la propension grandissante à travailler à temps partiel. Entre 2012 et 2022, le nombre des personnes qui travaillent à temps partiel a augmenté trois fois plus que celui des personnes qui travaillent à plein temps. Actuellement, un tiers des actifs en Suisse travaillent à temps partiel. La proportion d'hommes parmi ceux-ci augmente fortement, en particulier parmi les diplômés du tertiaire. L'introduction d'une déduction fiscale pour les heures supplémentaires doit inciter à travailler à plein temps et contribuer ainsi à atténuer la pénurie de main-d'œuvre qualifiée. Le fait de travailler davantage ne doit pas être sanctionné par des impôts plus élevés, mais récompensé par une déduction fiscale des heures supplémentaires.
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Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)