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Détail du vote du 26.09.2023 (10:31) sur Loi fédérale sur les résidences secondaires. Supprimer les restrictions inutiles et fâcheuses en matière de démolition et de reconstruction de logements créés selon l'ancien droit

Voici les informations d'un vote, vous pouvez y voir la liste des parlementaires et de leurs positions sur la droite, ainsi qu'une représentation (les places ne sont pas nominales) du parlement selon leurs votes. Vous pouvez filtrer par parti la vue de l'assemblée.
Art. 11 Abs. 2
Initiative parlementaire - 26.09.2023 (10:31)
Loi fédérale sur les résidences secondaires (LRS)
Pour (Proposition de la majorité) 107
Contre (Proposition de la minorité Clivaz Christophe) 86
Abstension 0
Excusé / Non votant / Président 7

Description de l'objet:

Communiqué de presse de la commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie du Conseil national du 26.04.2023

Par 14 voix contre 9 et 2 abstentions, la commission a approuvé le projet relatif à l’initiative parlementaire 20.456, qui vise à assouplir certains aspects de la loi fédérale sur les résidences secondaires. Ce projet offre notamment davantage de marge de manœuvre aux propriétaires lors de l’agrandissement de logements créés selon l’ancien droit. Ceux-ci doivent pouvoir agrandir leur logement de 30 % au maximum et créer des logements supplémentaires lors d’un agrandissement, sans que l’utilisation des logements concernés s’en trouve restreinte. Les mêmes possibilités doivent s’appliquer en cas de démolition et de reconstruction d’anciens logements. La commission est convaincue que la modification législative qu’elle propose peut contribuer à la création de logements modernes pour la population suisse. À l’heure actuelle, les bâtiments créés selon l’ancien droit et situés dans des communes comptant plus de 20 % de résidences secondaires ne peuvent être modernisés que de manière limitée. Les possibilités d’action supplémentaires prévues par le projet offrent également davantage de marge de manœuvre dans le domaine énergétique.

Une minorité de la commission rejette la modification de la loi fédérale sur les résidences secondaires, car elle estime que celle-ci ne respecte pas l’article constitutionnel sur les résidences secondaires et qu’elle a des effets défavorables sur le marché des résidences principales. Une autre minorité demande qu’une modification d’emplacement pour la construction de remplacement ne soit autorisée que si elle permet d’améliorer la situation globale et, notamment, la physionomie du site. Enfin, deux autres minorités proposent que la nouvelle réglementation ne s’applique que dans les communes désignées par le canton concerné ou uniquement dans celles comptant au moins 50 % de résidences principales.

La commission a mis le projet en consultation du 3 novembre 2022 au 17 février 2023. Les participants à la consultation lui ont réservé un accueil globalement positif. La plupart des cantons et des associations faîtières des communes, des villes, des régions de montagne ainsi que des milieux économiques se sont prononcés en faveur du projet. Les organisations de protection de l’environnement, en particulier, se sont toutefois montrées plus critiques. Le rapport présentant les résultats de la consultation est disponible sur la page Internet de la commission.

 

Communiqué de presse du Conseil fédéral du 16.08.2023

Dans les lieux touristiques, la surface des logements créés selon l’ancien droit devrait à l’avenir pouvoir être agrandie jusqu’à 30 % dans le cadre d’une démolition et d’une reconstruction. Toutefois, s’il en résulte de nouveaux logements, ceux-ci pourraient uniquement être utilisés comme résidences principales : telle est la recommandation du Conseil fédéral au Parlement dans son avis relatif à une initiative parlementaire, adopté lors de sa séance du 16.08.2023. Il tient ainsi compte de la situation tendue en matière de logement dans certaines communes. L’initiative parlementaire prévoit des assouplissements qui vont trop loin pour le Conseil fédéral. 

La loi fédérale sur les résidences secondaires (LRS), entrée en vigueur le 1er janvier 2016, interdit la construction de nouvelles résidences secondaires dans les communes dont la proportion de résidences secondaires est supérieure à 20 %. Elle prévoit en outre des règles spécifiques pour les logements créés selon l’ancien droit, c’est-à-dire les logements créés avant l’acceptation par le peuple en 2012 de l’initiative sur les résidences secondaires. L’affectation de ces logements est libre, et leur surface peut être agrandie de 30 % tout au plus lors d’une transformation. Toutefois, un tel agrandissement n’est pas autorisé si les logements sont démolis puis reconstruits.

Le Conseil fédéral veut désormais supprimer cette inégalité de traitement. Dans son avis du 16 août relatif à la mise en œuvre de l’initiative parlementaire 20.456 déposée par le conseiller national Martin Candinas (Le Centre, GR), le Conseil fédéral propose au Parlement d’autoriser cet agrandissement également dans le cas d’une démolition et d’une reconstruction. En effet, la frontière entre transformation d’une part et démolition et reconstruction d’autre part est souvent ténue.

L’assouplissement de la loi demandé par l’initiative va plus loin que celui que recommande le Conseil fédéral. En effet, selon l’initiative, il doit non seulement être possible d’agrandir la surface de 30 % tout au plus dans le cadre d’une démolition et d’une reconstruction, mais aussi d’autoriser la construction de logements et de bâtiments supplémentaires lors d’un agrandissement. Les commissions compétentes du Conseil national et du Conseil des États ont adopté l’initiative parlementaire en 2021. Le projet de loi est à présent disponible.

Toutefois, il va trop loin aux yeux du Conseil fédéral. Dans son avis, celui-ci constate que dans les communes concernées, la construction de résidences secondaires et de bâtiments supplémentaires implique un certain conflit avec la Constitution fédérale. Il propose donc que les logements supplémentaires créés dans le cadre d’un agrandissement soient exclusivement des résidences principales.

Ce faisant, il prend en compte la situation en matière de logement très tendue pour la population locale dans certaines communes touristiques, comme le montre le dernier rapport de monitoring concernant la LRS publié en mai 2023. La demande de résidences secondaires dans les lieux touristiques est très élevée. Pour les propriétaires, il est d’autant plus intéressant d’un point de vue financier de vendre ou de louer des logements créés selon l’ancien droit comme résidences secondaires. Si les dispositions relatives à la création de nouveaux logements étaient assouplies, la rénovation ou la reconstruction des logements créés selon l’ancien droit ainsi que leur réaffectation en résidences secondaires seraient encore plus attrayantes. Le Conseil fédéral entend donc éviter cela dans l’intérêt de la population locale, pour qui les logements sont souvent devenus inabordables.

 

Communiqué de presse de la commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie du Conseil national du 22.08.2023

La commission a pris connaissance de l’avis du Conseil fédéral concernant son projet de loi destiné à mettre en œuvre l’initiative parlementaire 20.456, déposée par le conseiller national Martin Candinas, et s’est à nouveau penchée sur le projet. Par 13 voix contre 12, elle a décidé de s’en tenir à sa version : en cas d’agrandissement de 30 % au maximum d’un logement créé selon l’ancien droit, il doit désormais être possible de subdiviser celui-ci en plusieurs logements, sans restriction d’utilisation. Par ailleurs, en cas de démolition et de reconstruction d’un logement créé selon l’ancien droit, la commission considère qu’il doit, là aussi, être permis d’augmenter la surface du logement de 30 % au maximum et de créer des logements supplémentaires sans restriction d’utilisation. La CEATE-N est convaincue que la solution qu’elle propose aidera à concevoir et à financer des logements modernes dans les communes présentant un taux de résidences secondaires supérieur à 20%.

Une minorité de la commission soutient le Conseil fédéral. Celui-ci demande que, en cas d’augmentation de la surface jusqu’à 30 %, les logements supplémentaires ne soient autorisés que s’ils sont déclarés en tant que résidences principales. Du point de vue de la minorité, cette restriction permettrait d’éviter que la modification de la loi augmente la pression sur les logements créés selon l’ancien droit en vue de leur transformation en résidences secondaires. La minorité considère en outre que la version de la majorité de la commission n’est pas conforme à la Constitution. En ce qui concerne la démolition et la reconstruction de bâtiments construits selon l’ancien droit, la minorité se montre prête, à l’instar du Conseil fédéral, à autoriser la même augmentation de surface que lors d’une rénovation. Les propositions faites par d’autres minorités, déjà mentionnées dans le projet, sont maintenues.


Les auteurs de l'initiative sur les résidences secondaires voulaient en premier lieu empêcher la construction de nouvelles résidences secondaires dans les espaces non bâtis et mettre un frein au mitage du territoire, en particulier des terrains agricoles. La LRS s'articule autour de ces objectifs et cet aspect n'a pas à être remis en question.

En revanche, les bâtiments existants, que la loi qualifie de logements créés selon l'ancien droit, n'ont été que peu évoqués pendant la campagne de votation, car on supposait qu'ils ne seraient pas affectés par l'initiative. On constate néanmoins dans la pratique que la loi va beaucoup plus loin, en particulier sur ce point, et qu'elle nuit énormément à l'économie dans les régions concernées.

En effet, depuis son entrée en vigueur, on constate que la loi, ainsi que la jurisprudence (par ex. arrêt du Tribunal fédéral du 8 mai 2020 1C_478/2019), limite excessivement l'utilisation des logements créés selon l'ancien droit et entrave parfois des investissements nécessaires et urgents. De nouvelles résidences principales peuvent certes être construites, mais ne trouvent souvent pas de preneurs en raison de l'exode rural. Résultat : le patrimoine bâti est voué à se dégrader.

Ce problème doit être résolu en créant des conditions grâce auxquelles il serait rentable d'investir dans l'entretien et l'extension des bâtiments créés selon l'ancien droit. La suppression de l'interdiction de créer des nouveaux logements dans le cadre de l'agrandissement d'un bâtiment existant (art. 11, al. 3, LRS) serait une modification minime de la loi, mais un grand pas dans cette direction. Elle permettrait d'utiliser les bâtiments existants plus efficacement, de générer plus de nuitées et de relancer la création de valeur. La possibilité de simplement créer des nouveaux logements dans les bâtiments existants ne ferait pas augmenter la surface totale qu'occupent les résidences secondaires.

L'art. 11 LRS doit aussi être modifié pour que son al. 3 n'autorise plus uniquement les agrandissements de bâtiments existants à condition qu'ils soient conservés. Autrement dit, un agrandissement de 30 % devrait aussi être possible en cas de démolition et de reconstruction.

En cas de démolition et de reconstruction de résidence secondaires, l'emplacement du bâtiment ne peut être que très légèrement modifié. Cette restriction découle du fait que l'art. 11 vise expressément les logements créés selon l'ancien droit. La loi devrait dès lors être modifiée pour qu'il soit possible de choisir librement l'emplacement de la reconstruction, dans le respect néanmoins des autres normes relevant du droit de la construction. La restriction actuelle, qui repose sur des motifs peu clairs, nuit inutilement au droit de la propriété. Les caractéristiques des anciens bâtiments peuvent en outre être conservées en cas de reconstruction à un autre emplacement. Les autorités communales sont les plus à même de veiller à ce point. Dans l'ensemble, cette modification s'inscrirait dans la logique de densification prévue par la loi sur l'aménagement du territoire et favoriserait la construction de bâtiments plus performants et plus durables sur les biens-fonds concernés.

Le léger assouplissement de la loi demandé par l'initiative permettrait aux propriétaires qui sont pris au piège en raison d'anciens bâtiments modestes de construire des bâtiments répondant aux exigences d'aujourd'hui.

Nom Parti Vote
Ada Marra PSS Contre
Tiana Angelina Moser pvl Contre
Yvette Estermann UDC Pour
Doris Fiala PLR Pour
Andrea Martina Geissbühler UDC Pour
Edith Graf-Litscher PSS Contre
Ida Glanzmann-Hunkeler M-E Pour
Christa Markwalder PLR Pour
Christian Wasserfallen PLR Pour
Erich von Siebenthal UDC Pour
Christian Lüscher PLR Pour
Eric Nussbaumer PSS Contre
Lukas Reimann UDC Pour
Thomas Hurter UDC Pour
Bastien Girod VERT-E-S Non votant
Jean-Pierre Grin UDC Pour
Alfred Heer UDC Pour
Andreas Aebi UDC Pour
Jacques Bourgeois PLR Pour
Walter Wobmann UDC Pour
Roger Nordmann PSS Contre
Pirmin Schwander UDC Pour
Gerhard Pfister M-E Non votant
Kurt Fluri PLR Pour
Martin Bäumle pvl Contre
Pierre-Yves Maillard PSS Contre
Katharina Prelicz-Huber VERT-E-S Contre
Martin Landolt M-E Excusé
Roland Rino Büchel UDC Pour
Prisca Birrer-Heimo PSS Contre
Elisabeth Schneider-Schneiter M-E Pour
Lorenzo Quadri Lega Pour
Matthias Aebischer PSS Contre
Thomas Aeschi UDC Pour
Céline Amaudruz UDC Excusé
Jacqueline Badran PSS Contre
Kathrin Bertschy pvl Contre
Christine Bulliard-Marbach M-E Pour
Martin Candinas M-E President
Thomas de Courten UDC Pour
Olivier Feller PLR Pour
Yvonne Feri PSS Contre
Roland Fischer pvl Contre
Beat Flach pvl Contre
Pierre-Alain Fridez PSS Contre
Balthasar Glättli VERT-E-S Contre
Alois Gmür M-E Pour
Petra Gössi PLR Pour
Jürg Grossen pvl Contre
Jean-Paul Gschwind M-E Pour
Lorenz Hess M-E Pour
Peter Keller UDC Pour
Christian Lohr M-E Pour
Leo Müller M-E Pour
Stefan Müller-Altermatt M-E Pour
Nadja Umbricht Pieren UDC Pour
Valérie Piller Carrard PSS Contre
Fabio Regazzi M-E Pour
Markus Ritter M-E Pour
Daniela Schneeberger PLR Pour
Cédric Wermuth PSS Contre
Marco Romano M-E Pour
Barbara Gysi PSS Contre
Ursula Schneider Schüttel PSS Contre
Peter Schilliger PLR Pour
Gregor Rutz UDC Pour
Verena Herzog UDC Pour
Nadine Masshardt PSS Contre
Aline Trede VERT-E-S Contre
Claudia Friedl PSS Contre
Martina Munz PSS Contre
Hans-Peter Portmann PLR Pour
Beat Walti PLR Pour
Thomas Matter UDC Pour
Heinz Siegenthaler M-E Pour
Jean-Luc Addor UDC Pour
Sibel Arslan BastA Contre
Angelo Barrile PSS Contre
Michaël Buffat UDC Pour
Manfred Bühler UDC Pour
Thomas Burgherr UDC Pour
Denis de la Reussille PdT Contre
Marcel Dettling UDC Pour
Marcel Dobler PLR Pour
Laurence Fehlmann Rielle PSS Contre
Andreas Glarner UDC Pour
Franz Grüter UDC Pour
Erich Hess UDC Pour
Christian Imark UDC Pour
Roger Köppel UDC Pour
Min Li Marti PSS Contre
Magdalena Martullo-Blocher UDC Pour
Mattea Meyer PSS Contre
Philippe Nantermod PLR Pour
Jacques Nicolet UDC Pour
Regine Sauter PLR Pour
Priska Seiler Graf PSS Contre
Sandra Sollberger UDC Pour
Barbara Steinemann UDC Pour
Mauro Tuena UDC Pour
Bruno Walliser UDC Pour
Laurent Wehrli PLR Pour
David Zuberbühler UDC Pour
Matthias Samuel Jauslin pvl Pour
Samuel Bendahan PSS Contre
Niklaus-Samuel Gugger PEV Contre
Diana Gutjahr UDC Pour
Rocco Cattaneo PLR Pour
Irène Kälin VERT-E-S Excusé
Brigitte Crottaz PSS Contre
Benjamin Roduit M-E Pour
Michael Töngi VERT-E-S Contre
Fabian Molina PSS Contre
Flavia Wasserfallen PSS Contre
Philipp Kutter M-E Excusé
Samira Marti PSS Contre
Mike Egger UDC Pour
Philipp Matthias Bregy M-E Pour
Martin Haab UDC Pour
Therese Schläpfer UDC Pour
Martina Bircher UDC Pour
Fabien Fivaz VERT-E-S Contre
Benjamin Giezendanner UDC Pour
Jörg Mäder pvl Contre
Judith Bellaiche pvl Contre
Katja Christ pvl Contre
Christian Dandrès PSS Contre
Alex Farinelli PLR Pour
Tamara Funiciello PSS Contre
Anna Giacometti PLR Pour
Corina Gredig pvl Contre
Stefania Prezioso Batou EàG Contre
Thomas Rechsteiner M-E Pour
Andri Silberschmidt PLR Pour
Simon Stadler M-E Pour
Gabriela Suter PSS Contre
Nicolas Walder VERT-E-S Contre
Gerhard Andrey VERT-E-S Contre
Kilian Baumann VERT-E-S Contre
Andreas Gafner UDF Pour
Greta Gysin VERT-E-S Contre
François Pointet pvl Contre
Franziska Roth PSS Contre
Manuela Weichelt Al Contre
Baptiste Hurni PSS Contre
Sandra Locher Benguerel PSS Contre
Marionna Schlatter VERT-E-S Contre
Thomas Brunner pvl Contre
Christophe Clivaz VERT-E-S Contre
Simone de Montmollin PLR Pour
Léonore Porchet VERT-E-S Contre
Jon Pult PSS Contre
Lilian Studer PEV Contre
Céline Widmer PSS Contre
Mustafa Atici PSS Contre
Priska Wismer-Felder M-E Pour
Damien Cottier PLR Pour
Delphine Klopfenstein Broggini VERT-E-S Contre
Monika Rüegger UDC Pour
Franziska Ryser VERT-E-S Contre
Manuel Strupler UDC Pour
Sophie Michaud Gigon VERT-E-S Contre
Marie-France Roth Pasquier M-E Pour
Susanne Vincenz-Stauffacher PLR Pour
Christine Badertscher VERT-E-S Contre
Sidney Kamerzin M-E Pour
Melanie Mettler pvl Contre
Barbara Schaffner pvl Contre
Meret Schneider VERT-E-S Contre
Felix Wettstein VERT-E-S Contre
Marianne Binder-Keller M-E Pour
Kurt Egger VERT-E-S Contre
Isabelle Pasquier-Eichenberger VERT-E-S Contre
Valentine Python VERT-E-S Contre
Michel Matter pvl Contre
Jacqueline de Quattro PLR Pour
Lars Guggisberg UDC Pour
Vincent Maitre M-E Pour
Piero Marchesi UDC Pour
Bruno Storni PSS Contre
Florence Brenzikofer VERT-E-S Contre
Stefanie Heimgartner UDC Pour
Alois Huber UDC Pour
Maja Riniker PLR Pour
Sarah Wyss PSS Contre
Michael Graber UDC Pour
Emmanuel Amoos PSS Contre
Céline Weber pvl Contre
Patricia von Falkenstein PLD Pour
Benjamin Fischer UDC Pour
Raphaël Mahaim VERT-E-S Contre
Natalie Imboden VERT-E-S Contre
Alexandre Berthoud PLR Pour
Daniel Ruch PLR Pour
Marc Jost PEV Contre
Andreas Meier M-E Pour
Islam Alijaj PSS Pour
Michael Götte UDC Pour
Pierre-André Page UDC Pour
Nicolò Paganini M-E Pour