Pour (Annahme des Ordnungsantrages) | 116 |
Contre (Ablehnung des Ordnungsantrages) | 74 |
Abstension | 1 |
Excusé / Non votant / Président | 8 |
Depuis le passage du modèle de délégation au modèle de prescription dans le domaine de la psychothérapie pratiquée par des psychologues, le volume des prestations facturées a fortement augmenté. Jusqu’à présent, les coûts supplémentaires qui en résultent ont atteint environ 350 millions de francs, avec une tendance à la hausse qui ne fléchit pas. On ne dispose toutefois pas d’indices démontrant que l’augmentation des volumes a permis d’améliorer les soins. Dans sa réponse à l’interpellation 24.3748, le Conseil fédéral ne répond pas à la question de la charge de travail des fournisseurs de prestations en psychiatrie et psychothérapie psychologique. Au lieu de cela, il renvoie aux déclarations des associations de fournisseurs de prestations selon lesquelles «la couverture est globalement insuffisante, en particulier concernant les enfants et les adolescents». Compte tenu de la forte augmentation des coûts et de la bonne couverture en psychologues-psychothérapeutes en comparaison internationale, cette déclaration est remarquable. Il faut partir du principe qu’il s’agit avant tout d’un problème de répartition.
Dès qu’une garantie de prise en charge des coûts devient nécessaire, le professionnel de la santé prescripteur doit, au préalable, évaluer la thérapie suivie jusqu’à présent. Cela permet de mieux orienter les ressources et d’exclure à nouveau de la prise en charge par l’assurance de base des thérapies de «développement personnel, de meilleure connaissance de soi et de maturation personnelle». Une évaluation plus rapide des psychothérapies pratiquées par des psychologues contribuera à endiguer l’augmentation des volumes.
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Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 26.09.2025 (23:47)