Pour (Proposition de la majorité (Annahme der Bst. c)) | 131 |
Contre (Proposition de la minorité Schlatter (Ablehnung der Bst. c)) | 63 |
Abstension | 0 |
Excusé / Non votant / Président | 6 |
Pour (Proposition de la majorité (Annahme der Bst. a und b)) | 129 |
Contre (Proposition de la minorité Docourt (Ablehnung der Bst. a und b)) | 61 |
Abstension | 4 |
Excusé / Non votant / Président | 6 |
Dans la motion 22.3929, le Parlement charge le Conseil fédéral de définir, dans les ordonnances, des valeurs spécifiques aux PFAS. Le débat actuel montre qu’il est nécessaire, en vue de la mise en œuvre et des conséquences économiques, de prendre en considération d’autres facteurs que les risques sanitaires et environnementaux. Par conséquent, lors de l’introduction de nouvelles valeurs limites pour les PFAS, il faudra tenir compte des résultats de l’évaluation des risques et d’autres facteurs essentiels, comme les possibilités d’appliquer une mesure ou les aspects sociaux et économiques.
Dans cette optique, le Conseil fédéral doit introduire une réglementation pour les denrées alimentaires qui dépassent les teneurs maximales fixées par l’ordonnance du DFI sur les teneurs maximales en contaminants (ordonnance sur les contaminants, OCont) et qui proviennent de sites présentant une contamination élevée en PFAS. Une telle réglementation permettrait par exemple à une entreprise confrontée à cette situation de transformer ou de mélanger ses produits et donc de les commercialiser, à condition qu’elle participe activement aux mesures cantonales de réduction des PFAS (mise en œuvre de mesures d’abaissement définies par le canton). La protection de la santé doit être garantie en tout temps. Les teneurs maximales pour les denrées alimentaires remises aux consommatrices et consommateurs doivent être respectées.
Les programmes de monitoring en cours permettront probablement d’identifier d’autres exploitations agricoles présentant des niveaux élevés de PFAS. Il est donc nécessaire d’examiner les mesures à prendre pour éviter les cas de rigueur. Il s’agit en effet d’aider les exploitations agricoles concernées à résoudre les problèmes liés aux PFAS et spécifiques au site, par des mesures à court et moyen terme. Comme on ne peut exclure que certaines exploitations ne puissent pas poursuivre à long terme leur production agricole sur des sites particulièrement pollués, il convient également d’examiner la manière dont il serait possible de les accompagner lors de l’abandon de la production.
En ce qui concerne l’ordonnance du DFI sur l’eau potable et l’eau des installations de baignade et de douche accessibles au public (OPBD), la Suisse doit adopter des règles qui lui sont propres et ne pas reprendre la directive de l’UE sur l’eau potable du 16 décembre 2020. Les règles doivent d’une part être réalistes pour la production agricole et d’autre part tenir compte des teneurs maximales pour les produits finis.
Reprendre la directive de l’UE sur l’eau potable aurait pour conséquence que la viande ou le lait issus d’animaux qui sont abreuvés d’eau potable conforme à la loi dépasseraient les valeurs limites, ce qui ne serait ni praticable ni compréhensible.
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Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 26.09.2025 (23:47)