Les dernières révélations sur la falsification et l’obtention abusive de signatures à l’appui d’initiatives populaires et de référendums par des prestataires commerciaux douteux sont alarmantes et entachent la crédibilité de la démocratie directe. La récolte électronique de signatures peut renforcer substantiellement la sécurité du processus de signature et, par là même, rétablir la confiance dans l’exercice des droits politiques. Elle permet au surplus de simplifier le travail extrêmement lourd de légalisation des signatures dans les communes.
Pour juger de l’opportunité d’introduire la récolte électronique de signatures, il faut d’abord faire un état des lieux de la situation institutionnelle, comme demandé par le postulat no 21.3607. Un projet pilote limité dans le temps permettra de faire en complément un test grandeur nature dans toute la Suisse pour les initiatives et les référendums. Les enseignements qui en seront tirés contribueront à créer une base légale solide pour une éventuelle introduction définitive de la récolte électronique de signatures.
L’infrastructure de confiance sur laquelle repose l’identité électronique et qui vise notamment à permettre aux citoyens d’exercer davantage leurs droits politiques par voie électronique sera vraisemblablement en place en 2026. Elle sera déjà disponible pour des tests en 2025. Les principales conditions pour réaliser, conformément à l’art. 27q ODP et avec un minimum d’investissements, un essai de récolte électronique de l’expression de la volonté des citoyens pour les initiatives et les demandes de référendum sont donc réunies.
Date | Division | Texte soumis | Pour | Contre | Autres | |
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16.06.2025 (17:50) | 124 | 66 | 10 | Info |
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Dernière mise à jour des données le 17.06.2025 (14:46)