Pour (Annahme des Postulates) | 94 |
Contre (Rejete le postulat) | 91 |
Abstension | 1 |
Excusé / Non votant / Président | 14 |
Les Staatsverweigerer rejettent l’État et l’ordre juridique, vivent selon la logique de leurs théories conspirationnistes et inventent des lois, qu’ils vont parfois jusqu’à tenter d’imposer aux autorités et aux fonctionnaires, y compris par la violence. Ce phénomène est indigne d’une démocratie et représente une menace sérieuse. Il nécessite une étude approfondie et des réponses claires à tous les niveaux politiques.
Ces dernières années, les Staatsverweigerer ont nettement augmenté leurs activités, le travail de l’administration s’en trouvant complexifié, si ce n’est paralysé. Si les offices des poursuites et des impôts ainsi que la police sont les plus concernés, d’autres autorités et établissements publics qui interagissent avec la population ont également de plus en plus affaire aux Staatsverweigerer. Divers médias en ont parlé en détail; SRF Investigativ, par exemple, donne un aperçu de la situation dans les cantons. Une vue d’ensemble du gouvernement sur l’ampleur du phénomène fait toutefois défaut, sans parler d’une stratégie globale pour y faire face.
Les activités de ce mouvement entraînent une charge administrative et financière supplémentaire, mais ont aussi des conséquences pesantes pour les fonctionnaires. Certains entretiens sont enregistrés puis publiés sur les réseaux sociaux, les membres de ces milieux sont mobilisés et pourchassent les collaborateurs compétents. Dans le pire des cas, les fonctionnaires sont eux-mêmes pris pour cible, jusqu’à leur domicile. Parfois, c’est leur famille qui est menacée. Certaines des personnes concernées ont démissionné à la suite de tels incidents. Nombreux sont ceux qui se sentent abandonnés par la politique.
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Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)