En matière de pénibilité et d’impact physique à long terme, tous les métiers ne se valent pas. Pourtant, jusqu’à présent, aucune réforme n’est parvenue à prendre de tels critères en compte. Plutôt que de tout chambouler, une solution à étudier est celle de l’utilisation d’une notion d’années de cotisations en lieu et place de la notion d’âge de la retraite.
Un modèle proposé récemment par le centre patronal prévoit de fixer l’obligation générale de cotiser au 1er janvier suivant les 17 ans révolus, tout en précisant que les années pendant lesquelles, jusqu’à l’âge de 21 ans, le salaire n’atteint pas au moins 120% de la rente simple maximale AVS, ne sont pas prises en comptes pour fixer le moment du départ à la retraite. Cette proposition a l’avantage de permettre à des travailleurs ayant débuté leur activité plus tôt, ce qui est généralement associé à des tâches plus difficiles, de percevoir plus vite une rente AVS pleine (généralement dès 62 ans). L’âge ordinaire pour les personnes ayant touché un salaire plus tard, pour leur part, serait de 65 ans. En outre, une certaine flexibilité, telle qu’elle existe aujourd’hui, quant à l’âge réel du début de la retraite, serait de mise.
Date | Division | Texte soumis | Pour | Contre | Autres | |
---|---|---|---|---|---|---|
19.03.2025 (12:48) | 99 | 90 | 11 | Info |
2025 - Olivier Kaluzny - Tous droits réservés - Site non officiel
Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)