Pour (Accepte la motion) | 66 |
Contre (Rejete la motion) | 127 |
Abstension | 1 |
Excusé / Non votant / Président | 6 |
L’indice suisse des prix à la consommation mesure le renchérissement des biens de consommation en Suisse. Il ne comprend ni les impôts, ni les assurances responsabilité civile ni les primes de l’assurance-maladie.
Les primes de l’assurance-maladie augmentent depuis des années et représentent une part de plus en plus importante du budget des ménages. Elles constituent un poste de dépenses important pour tous les ménages, quels que soit leurs frais de santé du moment, par exemple les médicaments qu’ils paient eux-mêmes, et quelle que soit leur participation aux coûts (franchise et quote-part). En 2024, les primes moyennes de l’assurance-maladie augmenteront de 8,7 %, soit plus de 120 francs par mois en moyenne pour une famille de quatre personnes (sans la réduction des primes).
L’indice des prix à la consommation prend essentiellement en compte tous les coûts liés à l’alimentation, à l’habillement et aux chaussures, au logement et à l’énergie, à l’équipement ménager, aux transports, aux communications, aux loisirs et à la culture, à l’enseignement et aux restaurants et hôtels. Il ne comprend pas en revanche les primes de l’assurance-maladie. La raison invoquée par la Confédération est qu’il s’agit exclusivement de « consommation privée ».
Les primes de l’assurance-maladie ne sont cependant pas des dépenses privées pour lesquelles on peut décider librement de dépenser de l’argent ou non : toute personne domiciliée en Suisse a l’obligation de s’assurer pour les soins en cas de maladie. Il faut donc que les primes de l’assurance-maladie soient intégrées à l’indice suisse des prix à la consommation.
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Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)