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Objet 23.4140 - Santé psychique des enfants et des jeunes. Combler les lacunes dans la chaîne de soins


Les crises se chevauchent et touchent les enfants et les jeunes dans une phase de leur vie où ils sont particulièrement vulnérables. Grandir dans un climat où les crises se multiplient constitue un défi pour la jeune génération. L’ensemble des services (travail en milieu scolaire, offres de Pro Juventute, psychologie scolaire, psychiatrie pour enfants et adolescents) qui travaillent avec des enfants et des jeunes sont fortement sollicités. Il ressort des études et des chiffres de toutes les offres en matière de prise en charge psychosociale des enfants et des jeunes que ceux-ci sont soumis à une forte pression psychique et que les angoisses et les dépressions se multiplient. Les chiffres sont alarmants : selon une étude récente, 10 à 20 % des enfants et des jeunes souffrent de maladies psychiques et Pro Juventute a répondu à deux fois plus de jeunes pensant au suicide depuis la pandémie de coronavirus (7 à 8 appels quotidiens au 147). En 2021, les urgences des cliniques bernoises et zurichoises ont pris en charge 50 % de mineurs suicidaires de plus par rapport à l’année précédente.

Les crises touchent les enfants et les jeunes dans une phase de leur vie où ils sont vulnérables, car différents changements ont lieu. En outre, il y a aussi une crise dans la chaîne de soins. En comparaison avec les crises passées, la crise actuelle est omniprésente en raison des réseaux sociaux. Cette dernière survient dans le contexte d’un système de soins surchargé. Les enfants et les jeunes doivent attendre longtemps avant de bénéficier d’une prise en charge ambulatoire ou d’obtenir une place de traitement.

L’augmentation des absences au travail et les interruptions de formation plus précoces, notamment chez les plus jeunes, reflètent la hausse de la charge psychique qui pèse sur les jeunes gens. Par conséquent, investir dans des mesures favorisant le développement psychique sain des enfants et des jeunes revient à investir dans l’avenir, la santé et l’économie.

Il convient en outre d’examiner les bases légales qui ont été créées à la suite de l’adoption de l’initiative populaire « Enfants sans tabac », car une partie de l’initiative était consacrée à la promotion de la santé (art. 41, al. 1, let. g, Cst. : « La Confédération et les cantons s’engagent, en complément de la responsabilité individuelle et de l’initiative privée, à ce que les enfants et les jeunes soient encouragés à devenir des personnes indépendantes et socialement responsables et soient soutenus dans leur intégration sociale, culturelle et politique et à ce que leur santé soit promue. »).

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Date Division Texte soumis Pour Contre Autres
07.05.2025 (11:25) 81 110 9 Info