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Objet 23.4108 - Assurance-maladie. Les "thérapies" de bien-être ne sont pas des traitements contre des maladies. Halte au gaspillage des primes et de l'argent du contribuable!


Des milliers de psychothérapeutes-psychologues, soumis désormais au modèle de la prescription, bouleversent le marché de la santé et des milliers de psychologues en formation postgrade les rejoindront dans les mois et années à venir. Des coûts supplémentaires estimés à quelque 300 millions de francs seront déjà enregistrés en 2023 et seront répercutés sur les primes et le contribuable. Il serait totalement inacceptable que le traitement de problèmes du quotidien qui ne constituent pas des maladies (par ex. développements de la personnalité, fluctuations de l’humeur, problèmes conjugaux) soient facturés à large échelle à l’occasion de cet accroissement coûteux du volume des prestations. Or, c’est précisément ce qui se passe selon les initiés : il y aurait des signes sérieux que les psychothérapeutes-psychologues, en particulier, s’occuperaient régulièrement à la charge de la LAMal, pendant des dizaines d’heures de « thérapie », de problèmes bénins qui ne constituent pas des maladies, alors même qu’un diagnostic clair pourrait et devrait être posé en trois séances au maximum comme le soulignent des spécialistes reconnus. De même, le manque de spécialistes qui est parfois invoqué est plutôt dû aux « thérapies » trop souvent menées pour des cas légers qui ne constituent pas des maladies plutôt que pour des personnes réellement malades. L’origine du problème réside notamment dans l’ordonnance, qui autorise des médecins non spécialisés à prescrire des soins, ce qui signifie qu’ils le sont souvent sans diagnostic ou sans diagnostic fiable. Cette utilisation inappropriée des fonds de l’assurance obligatoire des soins peut et doit être stoppée, par exemple en prévoyant dans l’ordonnance qu’une psychothérapie doit être interrompue au plus tard après trois séances si aucune maladie n’a été diagnostiquée. Un traitement ne doit être effectué ou poursuivi à la charge de la LAMal que si le médecin qui a prescrit les soins ou éventuellement le psychothérapeute qui exécute la prescription a diagnostiqué une maladie dans les règles de l’art. Actuellement, la LAMal prend en charge deux fois quinze séances de thérapie, qu’une maladie ait été diagnostiquée ou non.

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Date Division Texte soumis Pour Contre Autres
07.05.2025 (11:23) 64 127 9 Info