Pour (Accepte la motion) | 66 |
Contre (Rejete la motion) | 126 |
Abstension | 0 |
Excusé / Non votant / Président | 8 |
Au cours des huit premiers mois de l’année, quelque 125 000 migrants sont arrivés en Italie. Face à cette foule colossale, les « hotspots » italiens chargés d’enregistrer les demandes d’asile sont débordés. Ne parvenant pas à enregistrer les demandes, ou en partie seulement, ils laissent partir les requérants vers le nord, c’est-à-dire vers la Suisse. En décembre 2022, le gouvernement italien a suspendu de manière unilatérale l’accord de Dublin et il refuse depuis lors les transferts de requérants qui relèveraient de sa compétence. Notre pays a, de toute évidence, un problème de sécurité publique : le nombre de requérants d’asile n’est plus gérable, même chez nous. Dans le Mendrisiotto et tout particulièrement dans la commune de Chiasso, le nombre d’actes de violence et de vols a plus que doublé et le nombre de requérants dans les centres d’enregistrement est plus de deux fois plus élevé que le nombre initialement autorisé. Cette situation a suscité de fortes réactions au sein de la population, car celle-ci craint pour sa sécurité.
Tous espèrent qu’une solution sera arrêtée à l’échelle européenne et beaucoup souhaitent que l’accord de Dublin soit révisé. Nombreux sont ceux, également, qui estiment qu’il faut éviter que les migrants quittent le nord de l’Afrique, sans quoi le problème ne sera jamais résolu. Mais nous devons aussi fournir des réponses immédiates et concrètes à la population, en cherchant à prévenir les entrées illégales dans notre pays et à accélérer les procédures et en accroissant la sécurité à Chiasso, qui est l’entrée sud des migrants dans notre pays.
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Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)