Pour (Accepte la motion) | 60 |
Contre (Rejete la motion) | 132 |
Abstension | 1 |
Excusé / Non votant / Président | 7 |
Les femmes sont toujours nettement plus nombreuses que les hommes à travailler à temps partiel (57,9 % pour les femmes contre 18,7 % pour les hommes en 2022). Le travail à temps partiel reste donc une caractéristique typique de l’emploi féminin, avec tous les inconvénients que cela implique (différences salariales, moins de possibilités de promotion, segments du marché du travail inaccessibles, etc.). Les hommes travaillant à temps partiel ont plus de difficultés à décrocher un entretien d’embauche dans les entreprises. Les pères doivent se justifier s’ils ne travaillent pas à plus de 90 %. Les mères, en revanche, doivent se justifier si elles travaillent à temps plein ou très peu.
Les hommes travaillant à temps partiel peuvent s’occuper davantage de leur famille, ce qui contribuerait à une répartition plus équitable des tâches familiales et à une redéfinition des rôles traditionnels des hommes et des femmes. Cela bénéficierait également aux femmes, car il serait ainsi plus facile d’accepter qu’il est possible de faire carrière en travaillant à temps partiel. Il y aura égalité quand les hommes eux aussi travailleront (ou pourront travailler) à temps partiel.
(cf. KOF Bulletin du 7 janvier 2022, Quid de l’égalité des sexes sur le marché du travail ?)
La Confédération pourrait contribuer à l’acceptation du travail à temps partiel ou à la sensibilisation à ce sujet, sur le modèle du projet « Teilzeitmann » (l’homme à temps partiel) mené jusqu’en 2014 (dont on a plus entendu parler depuis), et ainsi promouvoir de manière significative la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale pour les femmes et les hommes, non seulement au sein de la Confédération, mais aussi dans le secteur privé.
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Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)