Pour (Annahme des Postulates) | 104 |
Contre (Rejete le postulat) | 83 |
Abstension | 6 |
Excusé / Non votant / Président | 7 |
Personne ne conteste l'importance de bonnes compétences linguistiques, raison pour laquelle beaucoup de moyens sont consacrés à l'enseignement d'une deuxième langue nationale et souvent d'une langue étrangère à l'école obligatoire. Malheureusement, cet enseignement intensif se termine souvent brusquement lors du passage à la formation professionnelle. Sur les quelque deux tiers des élèves qui se lancent dans un apprentissage après l'école obligatoire, beaucoup n'auront en effet plus de cours de langue. Les plans de formation de nombreuses professions dans l'industrie ou la technique n'accordent tout simplement aucune place à l'enseignement d'une langue étrangère ou d'une deuxième langue nationale, et les apprentis perdent ainsi les compétences linguistiques qu'ils avaient acquises à l'école obligatoire.
L'une des grandes forces du système de formation suisse est sa perméabilité. Certains apprentis ont cependant des difficultés à intégrer une école de maturité professionnelle ou n'y parviennent tout simplement pas, puisque la maturité professionnelle MP II exige des compétences dans une autre langue nationale ou une langue étrangère. Ces compétences sont généralement testées lors de l'examen d'admission. Or, les apprentis qui ont passé trois ans sans cours de langue n'ont souvent pas assez confiance en eux pour se présenter à l'examen et sont donc désavantagés par rapport à ceux dont le plan de formation prévoit l'enseignement de toutes les branches sur lesquelles porte l'examen.
Le rapport établi en exécution du présent postulat examinera dans quelles professions la situation devrait être améliorée et comment l'enseignement des langues pourrait être favorisé, par exemple au moyen de séjours linguistiques.
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Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)