Description de l'objet:

" Il n'y a pas de santé sans santé mentale ". Cette formule de l'OMS revêt une importance toute particulière concernant le système de santé. Celui-ci est toujours plus sollicité par les patients souffrant d'affections psychiques. Dès lors, l'organisation des soins ambulatoires est cruciale. Avec une prévalence de 5,9 % chez les enfants et de 2,5 % chez les adultes, le TDAH représente un problème de santé psychique considérable. Le diagnostic et le traitement de cette maladie se font le plus souvent en ambulatoire. Au moment présent, les délais d'attente sont inacceptablement longs et ce sont justement les enfants et les adolescents atteints de TDAH qui doivent attendre plusieurs mois avant de pouvoir enfin bénéficier d'un diagnostic et d'une thérapie adéquats. Les faits de dépister la maladie de manière précoce et d'entreprendre rapidement une thérapie ont une influence déterminante sur le développement ultérieur du TDAH. Ils contribuent notamment à prévenir les phénomènes de comorbidité, qui sont un effet secondaire fréquent de cette maladie. Les spécialistes considèrent que la structure tarifaire Tarmed est dépassée et qu'il faut envisager une amélioration considérable des conditions financières, en particulier en ce qui concerne les montants et les limitations des tarifs des soins ambulatoires (prestations en l'absence du patient). La pénurie croissante de personnel qualifié représente un danger pour la prise en charge, qui risque de ne plus être satisfaisante, des personnes souffrant de TDAH. Dans ce domaine, le nombre de médecins de premier recours, mais aussi celui des membres d'autres groupes professionnels, comme les psychothérapeutes ou le personnel soignant qualifié, est insuffisant pour répondre aux besoins des personnes concernées.