Pour (Accepte la motion) | 66 |
Contre (Rejete la motion) | 124 |
Abstension | 4 |
Excusé / Non votant / Président | 6 |
Ces derniers temps, les actions menées par ceux que l'on appelle les " activistes climatiques ", qui d'ailleurs sont plutôt des " terroristes climatiques ", sont devenues de plus en plus radicales. Au blocage de certaines rues de la ville de Zurich a ainsi succédé la tentative d'occupation de l'aéroport d'Altenrhein dans la vallée saint-galloise du Rhin, puis les " collages " du Vendredi saint dernier sur l'autoroute A2 devant le portail nord du Gothard, qui ont entraîné des perturbations massives du trafic.
S'agissant de ce genre de mouvements de protestation politiques, l'expérience montre qu'il existe un risque qu'elles se fassent de plus en plus extrêmes pour attirer l'attention. L'organisation qui est à l'origine de ces agissements a d'ailleurs d'ores et déjà annoncé de nouvelles actions illégales, et on glisse ainsi vers un véritable " extrémisme climatique ". Pour contrer cette pente, il faut aujourd'hui modifier en ce sens le code pénal. Celui-ci contient certes déjà des articles qui pourraient s'appliquer aux actions précitées, notamment pour ce qui est de la contrainte et de l'entrave intentionnelle à la circulation routière. Il n'en demeure pas moins indispensable que le législateur agisse lui-même pour prendre en compte spécifiquement ces évolutions nouvelles, car le simple blocage d'une route peut mettre en danger la vie et l'intégrité corporelle des personnes.
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Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)