Au niveau international, nous assistons à une prise de conscience croissante du fait que les risques liés au climat et à la biodiversité constituent des risques systémiques pour le système financier. Un nombre croissant de banques centrales et d'autorités de régulation des marchés financiers le reconnaissent également. Les risques physiques et transitoires liés au climat et à la biodiversité ont une incidence sur le profil de risque et la valeur des actifs détenus par les banques et peuvent par conséquent entraîner une dépréciation prématurée de ces derniers (stranded asset). Une différenciation des exigences relatives aux fonds propres permettrait d'éviter de tels actifs " toxiques " et contribuerait ainsi significativement à la stabilité du système financier. La prise en compte des risques liés au climat et à la biodiversité irait également dans le sens de la réforme de Bâle III, notamment en renforçant la résilience du secteur bancaire lors de situation de crise au moyen de règles plus strictes concernant les fonds propres et en permettant de reconnaître et de réduire tous les risques importants pour la stabilité du secteur financier.
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13.03.2024 (18:32) | 60 | 132 | 8 | Info |
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Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)