Pour (Accepte la motion) | 121 |
Contre (Rejete la motion) | 64 |
Abstension | 6 |
Excusé / Non votant / Président | 9 |
Dans son avis relatif à la motion no 20.4653, le Conseil fédéral justifie notamment son rejet de la motion par le fait que la Confédération a pris des mesures dans le cadre des plateformes Démence et Soins palliatifs pour améliorer la qualité de vie des personnes concernées et que la question de l'utilisation de psychotropes y a également été abordée. Or, comme le montrent les résultats d'une étude sur la polymédication et les neuroleptiques dans les EMS suisses pour les années 2019 et 2020 (https ://econtent.hogrefe.com/doi/10-1024/1661-8157/a003909) et de récents articles de presse, la situation s'est encore aggravée. Le quotidien Luzerner Zeitung a par exemple à nouveau soulevé la question des graves conséquences du surdosage de psychotropes dans un article du 25 janvier 2023, intitulé " Isoliert und vollgepumpt " (isolé et défoncé), qui rapporte le cas d'un patient de 76 ans qui, depuis le surdosage, a perdu sa mobilité et reste attaché à une chaise roulante. Des médecins assistants bernois ont lancé un cri d'alarme dans le même article, dénonçant qu'on recoure de plus en plus aux médicaments pour calmer les gens https ://epaper-luzernerzeitung-ch.parl.swissconsortium.ch/read/1/1/2023-01-25/20 ?signature=3abf8f7c8210bf3ae08ac518d9e93afcd960ceb65cf6eb319d3af8a0a4ed73ec).
Le manque de personnel est avancé pour justifier ces traitements, mais bourrer des personnes de psychotropes pour les calmer ne respecte pas la dignité humaine : il faut trouver d'autres pistes et mesures. De telles situations sont intolérables dans un pays aussi développé que la Suisse, qui possède l'un des meilleurs systèmes de santé au monde. Il faut renforcer la sécurité de la médication.
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Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)