Dans son rapport sur l'orientation future de la politique agricole, le Conseil fédéral souligne l'importance de la vente directe pour une consommation durable. À cet égard, il est important de minimiser les coûts environnementaux liés au transport, au gaspillage alimentaire et aux pertes d'énergie dans le processus de transformation. Dans ce rapport, le Conseil fédéral fait notamment les déclarations suivantes : " Les circuits de distribution courts permettent au consommateur de recevoir des produits régionaux de la façon la plus directe possible. Ils offrent au producteur une diversification et un moyen de créer une valeur supplémentaire. Par ailleurs, le contact direct favorise la compréhension et la confiance mutuelles entre producteur et consommateur. Il permet aussi au vendeur de réagir avec inventivité et souplesse aux attentes de l'acheteur, tout en établissant une relation entre production et consommation. Pour le consommateur, les avantages de la vente directe se nomment traçabilité des produits, connaissance des modes de production, particularité des produits, diversité et caractère régional des productions, transparence des marges, saisonnalité, authenticité de produits peu transformés et faible consommation de carburant pour les transports ".
Ce sont de bonnes raisons pour promouvoir davantage la vente directe qu'elle ne l'est aujourd'hui. Bien que la société montre de l'intérêt pour davantage de vente directe, la part des exploitations y recourant reste relativement faible (26 %). Les raisons invoquées sont en premier lieu des coûts d'investissement élevés, une charge de travail importante ainsi que des obstacles de nature bureaucratique tels que les indications des valeurs nutritives, pour lesquelles des échantillons doivent être régulièrement envoyés au laboratoire, ce qui génère à nouveau des coûts. En vue de promouvoir et d'augmenter la vente directe, il serait donc important de renforcer les incitations et d'éliminer autant que possible les obstacles en matière de construction et de travail administratif auxquels les agriculteurs intéressés sont confrontés, afin de les aider à se lancer et de contribuer à un comportement plus durable de la part des consommateurs. Il serait également envisageable de développer de nouveaux canaux de vente, comme les établissements publics de restauration, qui achètent régulièrement des denrées alimentaires de manière directe et garantissent ainsi la sécurité de la planification.
Date | Division | Texte soumis | Pour | Contre | Autres | |
---|---|---|---|---|---|---|
12.03.2024 (12:54) | 22.4552 | 150 | 35 | 15 | Info |
2025 - Olivier Kaluzny - Tous droits réservés - Site non officiel
Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)