Notre système d'asile est à bout de souffle. Le nombre de réfugiés augmente de manière dramatique. De janvier à novembre 2022, 100 000 réfugiés, d'Ukraine et d'ailleurs, sont arrivés en Suisse. Cela représente la population d'un canton comme celui de Zoug ou de Schaffhouse. Notre pratique en matière d'asile étant trop laxiste, de nombreuses personnes qui ne sont pas menacées dans leur vie ou leur intégrité corporelle obtiennent l'asile, de sorte que nous manquons de capacités et de ressources pour les vrais réfugiés. De nombreux requérants encombrent en outre le système avec des demandes infondées. L'ensemble des coûts liés aux réfugiés ne cesse d'augmenter, mais les communes et les cantons ne ressentent cette charge qu'après coup, car les coûts, pendant les premières années, sont assumés par la Confédération. Ici aussi, les ressources viennent à manquer. Face à une telle surcharge du système, il convient de redéfinir les priorités pour que nous puissions continuer à venir en aide aux personnes dont la vie et l'intégrité corporelle sont réellement menacées.
Date | Division | Texte soumis | Pour | Contre | Autres | |
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14.03.2024 (16:04) | 66 | 123 | 11 | Info |
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Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)