Pour (Accepte la motion) | 66 |
Contre (Rejete la motion) | 119 |
Abstension | 4 |
Excusé / Non votant / Président | 11 |
L'accord de Schengen prévoit ce qui suit (message du Conseil fédéral FF 2007 7449) :
Les frontières extérieures (= frontières entre les États Schengen et les États non membres de-Schengen) ne peuvent être franchies que si les conditions d'entrée prévues par l'acquis de Schengen sont remplies. Les personnes qui franchissent les frontières extérieures sont soumises à un contrôle aux frontières.
Or, depuis quelque temps, la Suisse est submergée par une vague sans précédent non seulement de vrais réfugiés, mais aussi, hélas, de migrants économiques. Si nombre d'entre eux sont déboutés de leur demande d'asile, ils ne peuvent pour autant être renvoyés ou expulsés, pour des raisons diverses. On leur permet donc de rester, alors qu'ils ne devraient pas en avoir le droit.
Pour les demandeurs d'asile en provenance de certains pays comme l'Érythrée, le taux de protection est de 89 %, ce qui signifie qu'il existe une libre circulation de fait avec l'Érythrée et d'autres pays.
Le poids de ce phénomène est tel que les communes comme les cantons sont complètement dépassés, non seulement en ce qui concerne les logements, les écoles, les hôpitaux et les infrastructures, mais aussi sur le plan financier, où ils ont atteint la limite du supportable.
La Suisse doit maintenant se défendre contre ce détournement massif du droit d'asile. Les vrais réfugiés doivent évidemment pouvoir continuer de bénéficier d'un accueil humanitaire, mais tout abus devra désormais être combattu avec détermination.
2025 - Olivier Kaluzny - Tous droits réservés - Site non officiel
Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)