Pour (Accepte la motion) | 52 |
Contre (Rejete la motion) | 134 |
Abstension | 0 |
Excusé / Non votant / Président | 14 |
Depuis quelque temps, la Suisse est submergée par une vague sans précédent non seulement de vrais réfugiés, mais aussi, hélas, de " réfugiés " économiques. Si nombre d'entre eux sont déboutés de leur demande d'asile, ils ne peuvent pour autant être renvoyés ou expulsés, pour des raisons diverses. On leur permet donc de rester, alors qu'ils ne devraient pas en avoir le droit.
Pour les requérants d'asile provenant notamment d'Erythrée, le taux de protection est de 89 %, ce qui signifie qu'il existe une libre circulation de fait avec ce pays, comme avec d'autres.
Le poids de ce phénomène est tel que les communes et les cantons sont complètement dépassés, non seulement en ce qui concerne les logements, les écoles, les hôpitaux et les infrastructures, mais aussi sur le plan financier, où ils ont atteint la limite du supportable.
Au nom de l'obligation de collaborer prévue à l'article 8 LAsi, on devrait pouvoir raisonnablement exiger de chaque requérant qu'il dépose sa demande dans un lieu désigné par la Suisse.
Notre pays doit se défendre contre ce détournement massif du droit d'asile. Les vrais réfugiés doivent évidemment pouvoir continuer de bénéficier d'un accueil humanitaire, mais tout abus devra désormais être combattu avec détermination.
2025 - Olivier Kaluzny - Tous droits réservés - Site non officiel
Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)