L'augmentation des coûts de l'énergie pèse particulièrement lourd sur les ménages à bas revenus, souvent des familles ou des foyers monoparentaux. Le prix du gaz a presque doublé depuis octobre 2021. Les locataires qui se chauffent aux combustibles fossiles doivent s'attendre, selon les calculs de l'ASLOCA, à voir figurer sur leur décompte de chauffage et de charges jusqu'à 1200 francs supplémentaires par année, voire plus. Les ménages dont les coûts de chauffage et d'eau chaude sont liés à l'évolution des prix du pétrole peuvent aussi être concernés. Les ménages à bas revenus n'ont guère de possibilités de réduire leurs coûts énergétiques ou d'autres dépenses courantes. Ils peinent déjà à maintenir leur budget à flot. À cela s'ajoute le renchérissement, qui est actuellement de 3 % et qui a entraîné la plus forte perte de salaire réel depuis 80 ans. Les primes d'assurance-maladie, enfin, qui connaissent une augmentation de 6,6 % en moyenne pour 2023, hausse record de ces dix dernières années, pèsent lourdement sur les ménages à bas et moyens revenus, les amenant même au seuil de la survie.
La situation est plus urgente que jamais. De nombreuses personnes sont menacées de pauvreté et subissent une forte perte de leur pouvoir d'achat, ce dont souffriront également les entreprises. Une allocation énergétique permettrait d'atténuer la détresse financière aiguë des personnes concernées et leur éviterait de frapper à la porte de l'aide sociale.
Date | Division | Texte soumis | Pour | Contre | Autres | |
---|---|---|---|---|---|---|
12.03.2024 (12:48) | 22.4364 | 60 | 131 | 9 | Info |
2025 - Olivier Kaluzny - Tous droits réservés - Site non officiel
Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)