Environ 2200 personnes sont sans abri en Suisse, ce qui signifie qu'elles passent la nuit dans des centres d'hébergement d'urgence, dans d'autres structures ou dans la rue. Quelque 8000 autres risquent de perdre leur logement. Ces chiffres sont tirés d'une étude sur la manière dont les communes et les cantons gèrent le sans-abrisme (" Le sans-abrisme en Suisse ", février 2022), étude lancée par l'Office fédéral du logement. Il en ressort que communes et cantons n'ont pas de stratégie claire sur les moyens de lutte contre le sans-abrisme. Or, l'absence de logement se traduit souvent par de graves problèmes de santé et par l'isolement social. L'approche de la priorité au logement permet aux sans-abri de bénéficier d'un appartement avec un bail à leur nom, et cela sans conditions, contrairement à la pratique usuelle dans notre pays. Ils sont encadrés par des travailleurs sociaux, surtout les premiers temps, le but étant de leur permettre de sortir de la spirale du " pas de travail, pas de logement ". Dans les faits, la personne qui n'a plus à se soucier chaque jour de trouver un endroit où passer la nuit peut consacrer plus de temps à ses autres problèmes, par exemple son addiction, sa santé ou ses finances. Grâce à sa stratégie officielle " Housing First ", la Finlande est parvenue à réduire le nombre de ses sans-abri. D'autres pays suivent cet exemple et les villes allemandes de Nuremberg et de Berlin mènent actuellement des projets pilotes. Les premiers essais effectués en Suisse doivent être suivis par des professionnels et être mis en réseau.
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12.03.2024 (12:47) | 22.4349 | 61 | 128 | 11 | Info |
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