Plus de 150 000 personnes en Suisse appartiennent à la catégorie des travailleurs pauvres. Il s'agit de personnes qui n'arrivent pas à boucler leurs fins de mois malgré le fait qu'elles travaillent. Beaucoup d'entre elles sont des femmes. Cette situation est intenable. Les personnes qui travaillent à plein temps méritent de recevoir un salaire qui leur permet de vivre décemment, ce qui est impossible avec moins de 4000 francs par mois.
Les salaires minimums garantissent des salaires équitables et représentent un moyen important pour lutter contre le dumping salarial.
Les salaires minimums sont particulièrement importants pour les femmes. Celles-ci travaillent plus souvent que la moyenne dans des branches à bas salaires ; elles travaillent aussi plus souvent à temps partiel. En outre, elles interrompent dans environ 82 % des cas leur activité professionnelle pendant un certain temps après la naissance d'un enfant, ce qui se répercute sur la rente de vieillesse.
Après l'acceptation d'AVS21, il convient d'agir concrètement sans plus attendre. Les femmes gagnent environ 43 % de moins que les hommes bien qu'elles travaillent le même nombre d'heures, ce qui est surtout dû aux bas salaires dans les professions spécifiquement féminines.
L'instauration d'un salaire minimum permettrait non seulement d'augmenter les salaires des femmes, mais aussi d'augmenter directement leurs rentes de vieillesse et de renforcer leur indépendance.
L'argument selon lequel l'introduction du salaire minimum entraînerait une hausse du chômage ne tient pas la route. Au contraire : à Neuchâtel, le chômage a diminué après l'instauration d'un salaire minimum.
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28.02.2024 (13:02) | 62 | 130 | 8 | Info |
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Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)