Si l'on tient compte des émissions de CO2 directes et indirectes (importées), la Suisse fait partie des plus gros émetteurs de CO2. Des chiffres actuels montrent que la population suisse génère une grande quantité de CO2 par le biais de marchandises et de services importés et que ses quelque 14 tonnes d'émissions globales représentent un taux d'émissions individuelles supérieur à la moyenne (source : myclimate). Comme le montre une étude d'Oxfam, les émissions mondiales de CO2 sont réparties de manière très inégale entre les riches et les pauvres puisque les 10 % les plus riches de la population sont responsables de plus de la moitié des émissions.
Si nous sommes à ce point à la traîne par rapport à nos objectifs climatiques, c'est parce que les émissions des personnes les plus riches de la planète sont excessives, affirme Tim Gore, l'un des auteurs de l'étude d'Oxfam. C'est pourquoi les gouvernements se doivent de développer des mesures qui s'attaquent à la fois à la crise climatique et à la crise des inégalités, les politiques fiscales étant un levier important pour résoudre le problème.
Les personnes physiques émettant plus de CO2 que la moyenne doivent être taxées en plus de l'impôt fédéral direct, les recettes de la taxe devant être affectées au financement de mesures de protection du climat en Suisse et à l'étranger. Les personnes dont le taux d'émissions est inférieur à la moyenne seront exemptées de la taxe sur le CO2.
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26.09.2024 (18:38) | 61 | 125 | 14 | Info |
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Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)