La Poste est un élément essentiel de l'approvisionnement de notre pays et de ses infrastructures. Elle veille à ce que les clients bénéficient d'un acheminement des lettres en un jour au maximum dans toute la Suisse, que ce soit en ville, dans les agglomérations ou à la campagne. Elle fournit ainsi une contribution importante à la cohésion nationale. Or, un groupe d'experts vient de remettre sérieusement en question le service universel et, par conséquent, l'esprit de solidarité envers les régions périphériques et les régions de montagne. Concrètement, il propose que les lettres ne soient distribuées que trois jours par semaine au lieu de cinq et que leur délai d'acheminement soit prolongé, si bien qu'une lettre ne parviendrait à son destinataire que trois jours après son envoi.
Ce démantèlement du service public est inacceptable. Ce serait un coup dur en particulier pour les régions structurellement faibles. Il ne doit pas y avoir de compromis sur le service universel. La Suisse est l'un des pays les plus riches et les plus innovants du monde. Aussi devons-nous poser d'autres exigences à notre service universel et au service public. Il s'agit de faire machine arrière. Le courrier B actuel doit être aboli, car, du point de vue pratique, il a de toute façon fait son temps à une époque où le numérique prend toujours plus de place, avec des trajets plus courts et des canaux électroniques plus rapides.
Date | Division | Texte soumis | Pour | Contre | Autres | |
---|---|---|---|---|---|---|
12.06.2024 (12:59) | 26 | 161 | 13 | Info |
2025 - Olivier Kaluzny - Tous droits réservés - Site non officiel
Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)