Au début du semestre d'hiver 2022/2023, les bassins d'accumulation suisses ne seront remplis qu'à un peu plus de 80 % de leur capacité, qui est de 8800 gigawattheures (GWh). En théorie, il y aurait donc encore de la place pour accueillir environ le triple de la réserve hydroélectrique de 500 GWh décidée récemment. Même si ces 8800 GWh sont une valeur théorique qui ne pourra jamais être totalement atteinte, il n'en demeure pas moins que le potentiel d'accumulation pourrait être mieux exploité après des étés ayant connu de faibles précipitations.
Pour autant que les conditions à respecter (débit résiduel, etc.) soient remplies, le volume d'accumulation supplémentaire ainsi obtenu n'aura pratiquement aucun impact sur l'environnement.
Si les conduites existantes peuvent être utilisées pour le pompage, les investissements nécessaires ne devraient pas être trop importants. Une part toujours plus grande de la production électrique étant appelée à provenir du solaire et de l'éolien, c'est-à-dire de sources d'énergie fluctuantes, la demande en énergie d'ajustement va forcément augmenter, ce qui permettra à terme de rentabiliser les investissements, même durant les années normales.
L'impact environnemental (et donc le risque de retards dus aux oppositions) est faible par rapport à celui d'autres types d'installations. L'expiration prochaine des concessions fait cependant planer un certain risque sur les investissements. Il importe donc que tous les acteurs concernés collaborent à l'élaboration de solutions constructives servant l'intérêt du pays.
Date | Division | Texte soumis | Pour | Contre | Autres | |
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12.06.2024 (12:58) | 27 | 165 | 8 | Info |
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Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)