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Objet 22.3813 - Fini les atmosphères étouffantes! Améliorer la qualité de l'air intérieur


En moyenne, nous passons entre 80 et 90 % de notre temps à l'intérieur, le plus souvent à la maison, au travail ou à l'école. L'air que nous respirons est donc principalement de l'air intérieur, dont la qualité est par conséquent essentielle à notre santé et à notre bien-être. Pourtant, l'air intérieur est généralement plus pollué que l'air extérieur, car de nombreuses sources de pollution supplémentaires peuvent le contaminer. Les substances toxiques provenant des matériaux de construction et d'aménagement, les moisissures et le radon provenant du sous-sol et de la structure du bâtiment ou les émissions humaines telles le CO2, les virus et les bactéries sont autant de facteurs qui dégradent l'air ambiant. Un air de mauvaise qualité entraîne une perte de concentration et de productivité ; les substances nocives peuvent causer des maladies respiratoires, voire le cancer et d'autres maladies graves. De nombreux produits chimiques peuvent par ailleurs provoquer des malaises.

En Suisse, la qualité de l'air extérieur est réglementée en détail dans l'ordonnance sur la protection de l'air. En revanche, il n'existe pas de bases légales suffisantes concernant la qualité de l'air intérieur et la problématique des polluants dans les espaces intérieurs, ce qui ressort notamment des réponses du Conseil fédéral à diverses interventions sur le sujet. Les lois, ordonnances et normes en vigueur ne règlent que certains aspects, comme l'ordonnance 3 de la loi sur le travail, qui contient quelques dispositions concernant le lieu de travail. En revanche, il n'y a pas de base légale qui permette de fixer des valeurs limites applicables à la qualité de l'air et aux émissions dans les espaces intérieurs.

Durant la pandémie de COVID-19, la qualité de l'air intérieur a gagné en importance. Il s'est avéré que les aérosols émis par les personnes peuvent s'accumuler dans les pièces mal ventilées et augmenter le risque de transmission du SRAS-CoV-2. Les maladies infectieuses représentent donc un défi majeur quant aux installations techniques des bâtiments. C'est pourquoi il importe de vérifier si les normes existantes doivent être modifiées pour rendre l'aération des bâtiments plus efficace en temps d'épidémie.

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17.04.2024 (12:55) 72 115 13 Info