Nous, les Suisses, sommes fiers de nos quatre langues nationales. Toutefois, nous ne les utilisons pas assez : nous ne sortons que rarement de la zone de confort de notre langue maternelle et osons à peine traverser la barrière de Rösti. Pour améliorer nos connaissances de la langue française après nos études, nous allons à Nice sans même avoir songé à Neuchâtel. C'est sur YouTube que nous apprenons comment commander une pizza pendant nos vacances en Toscane, mais nous n'avons jamais été au Tessin. Cela doit changer. C'est pourquoi je souhaite qu'il existe, dans toute la Suisse, des offres facilement accessibles pour apprendre d'autres langues nationales. Je demande à l'Office fédéral de la culture de créer plus d'offres comme " Italiando ", afin que davantage d'élèves aient accès à des séjours linguistiques à bas prix. De cette manière, l'intérêt pour les langues étrangères serait stimulé dès le début de la scolarité et la Suisse serait plus soudée. Più Svizzera, davantage Suisse, mehr Schweiz, dapli Svizra.
La barrière de Rösti ne doit plus être un frein à la cohésion nationale. Pour que la société puisse fonctionner, il est primordial que nous sachions communiquer dans les autres langues du pays et que nous nous familiarisions avec les différentes cultures. Il n'est pas possible de vivre en harmonie sans se comprendre. En outre, les compétences linguistiques sont décisives pour la mobilité et l'avenir professionnel des jeunes, car elles sont valorisées sur le marché du travail et permettent de développer le réseau professionnel : c'est donc aussi un avantage pour l'économie suisse.
Date | Division | Texte soumis | Pour | Contre | Autres | |
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17.04.2024 (12:46) | 116 | 71 | 13 | Info |
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Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)