Pour (Accepte la motion) | 95 |
Contre (Rejete la motion) | 83 |
Abstension | 7 |
Excusé / Non votant / Président | 15 |
Pour ce qui est de la situation relative à la présence du loup en Suisse, je renvoie à ma mo.
22.3477 " Dégâts causés par le loup en Suisse. Moins de bureaucratie et plus d'efficacité ".
L'augmentation exponentielle de la population de loups cause de graves problèmes, en particulier à l'agriculture de montagne, au point de mettre en péril l'élevage d'ovins et de caprins, le développement socio-économique et la biodiversité. L'attentisme n'est pas une solution. Il faut agir rapidement et pragmatiquement. On sait qu'en raison de la configuration particulière du territoire alpin où se pratique ce type d'élevage, une grande partie des troupeaux d'ovins et de caprins ne peut être protégée, sauf à prendre des mesures disproportionnées. Une étude de 2017 d'Agridea a par exemple démontré que dans les 20 exploitations tessinoises analysées, des mesures de protection raisonnables et durables ne peuvent être prises que pour une petite partie des troupeaux de ruminants. D'autres études menées en Valais, dans le canton de Glaris et dans les Grisons aboutissent aux mêmes conclusions.
Au vu de la situation et admettant que dans certaines zones de notre territoire la présence du loup n'est pas compatible avec le type d'élevage pratiqué, une décision de fond s'impose : pour sauvegarder l'agriculture de montagne, il faut limiter la présence du loup dans certaines zones du territoire alpin, en particulier là où se trouvent des troupeaux qu'il est impossible de protéger et à proximité des zones habitées. Il serait également envisageable de constituer, en collaboration avec les cantons, des zones " zéro loup " où il serait possible, sans acharnement bureaucratique, de pratiquer des tirs de régulation.
2025 - Olivier Kaluzny - Tous droits réservés - Site non officiel
Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)