Pour (Accepte la motion) | 60 |
Contre (Rejete la motion) | 125 |
Abstension | 0 |
Excusé / Non votant / Président | 15 |
En Suisse, le secteur des transports représente environ 30 % de la consommation finale d'énergie et est en grande partie responsable de notre dépendance aux énergies fossiles.
Selon l'art. 2, al. 1, let. b de la loi fédérale sur la circulation routière (LCR ; RS 741.01), le Conseil fédéral peut d'ores et déjà, après avoir consulté les cantons, interdire temporairement, sur tout le territoire suisse, la circulation des véhicules automobiles ou de certaines catégories d'entre eux. L'agression militaire de la Russie contre l'Ukraine a de nouveau rappelé l'urgence d'être indépendants en matière d'approvisionnement énergétique et de sortir des énergies fossiles. Afin d'isoler le régime de Poutine sur le plan financier, l'Europe doit réduire sa dépendance aux énergies fossiles. Du reste, outre cette dépendance directe, la Suisse est aussi indirectement dépendante de l'électricité fossile produite à l'étranger.
D'un point de vue climatique, instaurer des jours sans voiture est un geste fort, car le trafic motorisé privé est à lui seul la cause de presque 30 % des émissions de CO2. Réserver certains jours l'espace public à d'autres modes de transport, c'est aussi sensibiliser la population à une mobilité sans énergies fossiles. Déjà au cours du premier choc pétrolier en 1973, le Conseil fédéral avait mis en place des dimanches sans voiture pour faire face à la crise. Aujourd'hui, quelques villes organisent avec succès des jours sans voiture et des semaines de la mobilité.
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Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)