En l'an 2000, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité la résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité. C'était la première fois qu'une résolution abordait le rôle des femmes dans les conflits et dans la promotion de la paix. Le DFAE joue un rôle exemplaire dans ce domaine en s'efforçant de lutter contre le recours à des actes de violence contre les femmes comme arme de guerre et en exploitant au mieux le potentiel des femmes comme actrices dans les processus de paix. Ainsi, la sécurité n'est plus appréhendée dans sa seule dimension militaire, elle l'est aussi dans sa dimension sociale et de manière globale, comme le DFAE l'indique dans le Plan d'action national pour la mise en oeuvre de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l'ONU (2018 - 2022).
Le Département des affaires étrangères n'a ouvert ses portes aux femmes qu'en 1956, et c'est au cours des dernières années seulement que la part de femmes a augmenté dans le domaine de la politique extérieure.
L'évolution de la guerre menée en Ukraine par la Russie montre une fois de plus qu'il est extrêmement difficile, voire impossible de résoudre des conflits lorsque le pouvoir est détenu exclusivement par des autocrates de sexe masculin. L'histoire révèle en effet que les conflits s'aggravent lorsque ce sont des hommes qui définissent et mettent en oeuvre des " stratégie de paix ", et que les actes de violence contre la population civile ainsi que la peur deviennent la norme. Des études internationales montrent par ailleurs que les négociations menées en situations de guerre ou de conflit aboutissent plus souvent à des solutions pacifiques lorsque des femmes y participent. Il apparaît en outre qu'il est essentiel d'impliquer les personnes concernées.
En 2014, la Suède a exigé que les femmes et les hommes soient représentés à parts égales dans les domaines de la politique et de l'économie et dans la société et que les femmes aient elles aussi accès aux ressources. La représentation des femmes au sein de l'appareil gouvernemental est encouragée, et des fonds sont libérés pour des projets féministes à l'étranger. Une " politique étrangère féministe " fait désormais partie intégrante de la politique du gouvernement suédois ; tel est d'ailleurs aussi le cas au Canada, en Allemagne, en Espagne et aux Pays-Bas.
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28.09.2023 (17:24) | 77 | 101 | 22 | Info |
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