Pour (Annahme des Postulates) | 84 |
Contre (Rejete le postulat) | 91 |
Abstension | 7 |
Excusé / Non votant / Président | 18 |
Parmi les mesures concrètes et innovantes pour parvenir à la neutralité carbone en Suisse d'ici 2050, figure le droit à la réparation qualifié par de nombreux pays comme prometteurs en matière de bénéfices socio-économiques et environnementaux.
S'engager en faveur d'une économie circulaire où la réparation et la réutilisation des appareils sont valorisées représente un moyen efficace pour diminuer l'empreinte matérielle et les émissions de CO2. Par ce biais, l'économie des ressources et l'impact écologique, qui évitent l'extraction des métaux et la pollution engendrée dans le processus de production des appareils, sont considérables.
En effet, la durée de vie des objets que nous utilisons quotidiennement - appareils ménagers, ordinateurs, meubles, habits etc. - doit être allongée au maximum. Ces biens de consommations doivent être fabriqués en conséquence, et ils doivent pouvoir être réparés s'ils sont défectueux.
Les marchés de la réparation et du réemploi sont pourvoyeurs de centaines de milliers d'emplois verts, aussi bien hautement qualifiés que peu qualifiés. Afin de promouvoir ce marché et ces emplois d'avenir, un investissement est nécessaire dans la reconnaissance du droit à la réparation qui doit permettre à chacune et chacun de choisir à quel prix, où (à son domicile, auprès de réparateurs agréés ou de réparateurs indépendants) et dans quelle mesure un bien défectueux peut être réparé.
Une récente étude réalisée en Angleterre met en évidence que la mise sur pied de mécanismes d'incitation au réemploi et à la réparation permettrait la création de 450 000 emplois sur les 15 prochaines années à l'échelle de ce pays.
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Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)