Pour (Annahme des Postulates) | 81 |
Contre (Rejete le postulat) | 102 |
Abstension | 0 |
Excusé / Non votant / Président | 17 |
L'alimentation représente environ 28 % de l'impact environnemental d'un citoyen lambda en Suisse. Les différents aliments consommés et la manière de se nourrir ont une influence considérable sur l'empreinte carbone personnelle. Si l'on veut promouvoir une alimentation durable, il faut instaurer la transparence afin que les consommateurs soient informés. Car aujourd'hui, ils ne peuvent pas savoir dans quelle mesure les produits qu'ils achètent sont durables. Certaines de ces informations sont certes disponibles sous forme numérique, mais quelque 70 % des décisions d'achat sont spontanées et sont donc prises devant les étalages. L'absence d'informations sur l'empreinte carbone des produits empêche le client d'" acheter durable ". L'exemple des étiquettes énergétiques apposées sur les appareils électriques montre que ces informations contribuent à promouvoir les achats durables.
L'Union européenne présentera d'ici 2024, dans le cadre de sa stratégie " de la ferme à la fourchette " (partie intégrante du " Pacte vert européen "), une réglementation de l'étiquetage durable des denrées alimentaires, qui comprendra des informations supplémentaires sur le climat, l'environnement et les questions sociales. On peut donc constater que des efforts sont également déployés à l'échelon international pour rendre l'alimentation plus durable.
L'étude des modifications à apporter au cadre juridique est judicieuse et importante du point de vue de la politique climatique, de la transparence vis-à-vis des consommateurs et de la durabilité.
2025 - Olivier Kaluzny - Tous droits réservés - Site non officiel
Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)