Pour (Accepte la motion) | 83 |
Contre (Rejete la motion) | 101 |
Abstension | 3 |
Excusé / Non votant / Président | 13 |
Le marché des colis est en plein boom. L'essor du commerce en ligne entraîne un nombre toujours plus important d'envois de paquets, dont une part considérable sont ensuite renvoyés par les clients. Les grandes entreprises de vente par correspondance proposent souvent la gratuité des envois en retour. En Allemagne, on estime qu'en 2019 plus de 28 % des colis ont été retournés à leur expéditeur (source : www.retourenforschung.de), et il n'y a pas de raison de penser que cette proportion serait inférieure en Suisse.
Si la hausse du nombre de colis acheminés est une bonne nouvelle pour les services postaux, elle est aussi synonyme de pollution environnementale, d'augmentation du trafic et de gaspillage, puisque certaines marchandises sont détruites après avoir été retournées.
Une étude a identifié deux grands facteurs permettant d'éviter les envois en retour :
- l'obligation d'indiquer la taille et le conseil à la clientèle ;
- l'introduction de frais de retour minimaux.
Le premier facteur relève de la responsabilité des entreprises, mais le deuxième pourrait être réglé dans la législation. L'obligation de payer pour les envois en retour rendrait le commerce en ligne plus écologique et serait conforme au principe du pollueur payeur. Elle n'entraînerait pas forcément de hausse des prix, puisque les envois en retour " gratuits " sont en réalité pris en compte dans le modèle d'affaires des entreprises de vente par correspondance.
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Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)