Pour (Accepte le postulat) | 115 |
Contre (Rejete le postulat) | 65 |
Abstension | 4 |
Excusé / Non votant / Président | 16 |
Il est prouvé que les prestations médicales préventives empêchent l'apparition de maladies et améliorent la santé. Si ces prestations - lorsqu'elles sont dispensées par des professionnels et sont correctement rétribuées - ont un coût à court terme, elles contribuent à long terme à la prévention de maladies, à l'amélioration durable de l'état de santé et à la réduction des dépenses de santé et permettent ainsi de réaliser des économies.
Dans le domaine de la santé sexuelle et de la gynécologie, la rétribution de ces prestations est cependant entourée d'une incertitude grandissante. A titre d'exemple, le temps que les gynécologues peuvent facturer pour des conseils en matière de contraception ou en vue d'une future grossesse est de plus en plus réduit, bien que ces conseils soient essentiels à une prise en charge médicale de qualité. Les entretiens préventifs sur la contraception permettent en effet de communiquer des informations, d'évaluer des facteurs de risque, de détecter des maladies à un stade précoce, de prévenir les maladies sexuellement transmissibles ou encore d'éviter les grossesses non désirées. Les incertitudes réglementaires et la pression croissante exercée sur les coûts mettent cependant ces prestations en péril, alors même que leur suppression aurait à long terme des conséquences négatives sur la santé et sur les coûts. Au-delà du domaine gynécologique, qui concerne essentiellement les femmes, ce constat s'applique également à d'autres types de prestations préventives en matière de santé sexuelle s'adressant à différents publics.
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Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)