La Suisse a été le premier pays au monde à protéger la forêt en tant que ressource naturelle vitale. Dans le reste du monde, la déforestation s'est pourtant poursuivie sans relâche. Entre 1990 et 2016, les forêts ont perdu une superficie de 1,3 million de kilomètres carrés, avec des conséquences dévastatrices sur la biodiversité, le climat, les populations et l'économie.
La Suisse a signé plusieurs accords et engagements internationaux visant à prévenir la déforestation. Malgré ces accords, la déforestation mondiale et la perte de la biodiversité se poursuivent à un rythme alarmant. La Suisse risque de perdre son rôle de pionnier et de compromettre la sécurité à long terme de l'approvisionnement en matières premières importantes si elle n'assume pas l'entière responsabilité de son empreinte forêt, y compris les risques afférents à l'étranger.
Le Conseil fédéral doit par conséquent présenter un rapport sur la manière dont les activités de la Suisse visant à réduire son empreinte forêt peuvent être renforcées. Il convient d'examiner l'opportunité de mesures comme l'encouragement de la consommation de produits issus de chaînes d'approvisionnement sans déforestation (en collaboration avec l'UE), l'instauration d'un devoir de diligence pour les entreprises et les établissements financiers suisses exerçant dans le domaine des matières premières susceptibles de mettre en danger les forêts, la création d'un fonds international de protection des forêts, la promotion d'informations de qualité sur les forêts et sur les chaînes d'approvisionnement en matières premières, la sécurisation de l'accès à ces informations et le soutien à la recherche et à l'innovation.
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06.06.2023 (11:54) | 69 | 121 | 10 | Info |
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