Une étude publiée en novembre 2020 par Greenpeace démontre, preuves à l'appui, que des produits phytosanitaires se retrouvent dans des cultures non traitées, des fermes bio ou encore des surfaces de promotion de la biodiversité. Si le problème est connu, cette étude révèle une ampleur inattendue et indique que les dispositions en vigueur ne suffisent pas à protéger les espaces non traités, les pesticides contaminant d'autres cultures, y compris les produits d'agriculteurs bio. Les écosystèmes situés dans des zones protégées sont également concernés par la dérive ou dispersion aérienne des pesticides.
Dans sa réponse à mon interpellation 21.3256, le Conseil fédéral indique que " Conformément à la mesure 6.3.3.6 du Plan d'action Produits phytosanitaires, la Confédération procède à un monitoring pour surveiller les résidus de PPh dans certains objets des inventaires des biotopes d'importance nationale " mais que les prélèvements d'échantillons effectués " ne constituent pas pour autant une surveillance systématique ". Or une telle surveillance est indispensable pour pouvoir évaluer l'ampleur du phénomène et ses conséquences et déterminer les mesures qui devront éventuellement être prises.
Date | Division | Texte soumis | Pour | Contre | Autres | |
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02.05.2023 (21:43) | 87 | 103 | 10 | Info |
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