En général, les routes étroites n'ont pas de marquage central. Les véhicules ne peuvent en principe se croiser qu'à une vitesse réduite. La vitesse maximale autorisée ne correspond donc pas à la configuration des lieux. De nombreux conducteurs se réfèrent à la vitesse maximale autorisée et conduisent par conséquent trop vite. Avec une réduction de la vitesse standard de 80 à 60 km/h, la signalisation serait plus adaptée à la situation. Des accidents pourront ainsi être évités et la gravité de ces derniers diminuera de manière drastique.
La réduction de la vitesse sur ces routes secondaires, qui ne sont pas conçues pour une circulation importante, peut par ailleurs réduire l'attrait de ce réseau routier pour les voitures et ainsi soutenir l'objectif visant à orienter le trafic vers un réseau routier supérieur. A l'inverse, les routes secondaires situées à l'extérieur des localités et dépourvues de marquage central attirent fréquemment des cyclistes et des piétons. Certaines de ces routes sont signalisées comme des itinéraires de randonnées ou de cyclisme, tandis que d'autres jouent un rôle important dans le trafic piéton et cycliste même si elles ne sont pas signalisées. L'attrait et la sécurité de ces connexions routières dépendent en grande partie du volume de trafic et de la vitesse autorisée ou pratiquées sur ces routes. La réduction de la vitesse peut donc accroître l'attrait et la sécurité de ces connexions et promouvoir la mobilité active.
Date | Division | Texte soumis | Pour | Contre | Autres | |
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03.05.2023 (17:26) | 69 | 119 | 12 | Info |
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Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)