Objet 21.3679 - La fortune doit également être prise en compte dans le calcul des cotisations AVS des salariés et des retraités

L'arrivée des baby-boomers à l'âge de la retraite signifie que l'AVS aura besoin de ressources financières supplémentaires. Le Conseil fédéral propose d'augmenter la TVA à cette fin. Pourtant, à ce jour, le financement de l'AVS ne tient pas compte du fait que l'inégalité des richesses n'a cessé d'augmenter au cours des dix dernières années.

La raison en est les interventions des banques centrales. Elles ont entraîné une forte hausse des prix des actifs sans qu'aucun avantage spécifique ne leur soit associé. Les principaux bénéficiaires des interventions des banques centrales sont sans aucun doute les personnes qui possèdent des actifs. La valeur de leurs titres et de leurs biens immobiliers ne cesse d'augmenter, et les taux hypothécaires pour les propriétaires ont considérablement baissé. En conséquence, les inégalités de richesse ont fortement augmenté.

Cependant, l'augmentation des inégalités de richesse a d'autres causes et concerne la répartition des richesses entre les générations. D'une part, cela est lié aux raisons de politique monétaire susmentionnées. D'autre part, cela est également lié au fait que les personnes qui héritent aujourd'hui sont principalement des personnes retraitées ou sur le point de prendre leur retraite.

Aujourd'hui déjà, les avoirs de 300 000 francs et plus sont pris en compte dans le calcul des cotisations AVS des personnes sans activité professionnelle et sans conjoint actif. Dans ce cas, la contribution des actifs est de 27 francs par an. La contribution annuelle des actifs augmente ensuite. Les caisses de compensation disposent donc d'une pratique bien établie et peu bureaucratique pour taxer les biens au profit de l'AVS.

Compte tenu de l'inégalité croissante des patrimoines, notamment entre les générations, il est impératif de prendre davantage en compte la fortune dans le financement de l'AVS.

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