Pour (Accepte la motion) | 101 |
Contre (Ablehung der Motion) | 80 |
Abstension | 3 |
Excusé / Non votant / Président | 16 |
Un nombre non-négligeable de personnes ont rejoint, avec la pandémie de COVID-19, les rangs d'une précarité invisible, qui n'est pas recensée par les dispositifs d'aide et d'action sociale. Laisser cette situation perdurer ne fait qu'aggraver les problèmes de ces personnes, que ce soit en matière de santé (non-accès aux traitements physiques, psychiques et dentaires), d'éducation (pas de moyens pour soutenir les enfants), de formation (arrêt d'études par manque de moyens), d'insertion (pas d'accès à des prestations d'insertion professionnelle ou de mesures du chômage, par exemple pour les indépenant-es précaires) et de surendettement (recours au crédit et ajournement du règlement des factures voire non-paiement de ces dernières), pour ne mentionner que les conséquences les plus flagrantes de l'inaction.
Cependant, par des instruments de détection précoce, il est possible de cibler ces ménages et de leur apporter un accompagnement sur-mesure.
Si les cantons ont la compétence de mettre un tel dispositif en place, il revient à la Confédération et d'en permettre le lancement, en enlevant les obstacles légaux à leur réalisation (par exemple retard dans la transmission de données, non-accès, etc.)
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Source : Services du Parlement de l'Assemblée fédérale, Berne
Dernière mise à jour des données le 07.05.2025 (23:47)