Depuis plusieurs années la Poste s'est engagée dans la fermeture de son réseau de bureaux de poste, tout particulièrement dans les régions périphériques et excentrées. Avec comme alternative, soit l'installation d'une agence postale, en règle générale dans un magasin de proximité, soit la mise en place d'un service à domicile. A la demande du client, sur simple mise en place d'un petit écriteau sur sa boite au lettre, le facteur venait fournir les prestations postales au domicile du client.
Mais cette procédure, très simple et efficace, a été purement et simplement remplacée dès le 1er mars 2021 par un contact qui devra s'opérer si l'on résume par internet ou par téléphone.
La pilule est amère pour de nombreux clients de la Poste. Par exemple, mon village jurassien, Fontenais, vient de perdre son bureau de poste, pourtant très fréquenté, en décembre dernier. Avec la promesse de la mise en place d'un service à domicile facilement accessible. Et moins de trois mois plus tard, tout est chamboulé, sans concertation.
L'Ajoie, une région rurale excentrée, parsemée de petits villages dont la population est plus âgée que la moyenne suisse, est l'exemple emblématique des conséquences des mesures successives prises par la Poste. Cette population s'est vue déposséder de ses bureaux de poste de proximité et aujourd'hui on lui propose le "saut numérique" par l'usage d'internet. Une technologie totalement étrangère à nombre de personnes âgées. Sans compter que la couverture par internet pose encore des problèmes dans certaines régions reculées.
La décision de la Poste représente une pénalisation inacceptable pour les personnes âgées, en particulier dans les régions excentrées.
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15.03.2023 (11:09) | 66 | 117 | 17 | Info |
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