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Détail du vote du 29.11.2021 (16:10) sur Harmonisation des peines et adaptation du droit pénal accessoire au nouveau droit des sanctions

Voici les informations d'un vote, vous pouvez y voir la liste des parlementaires et de leurs positions sur la droite, ainsi qu'une représentation (les places ne sont pas nominales) du parlement selon leurs votes. Vous pouvez filtrer par parti la vue de l'assemblée.
5 derniers votes sur cet objet
Art. 285 Ziffer 1
Objet du Conseil fédéral - 13.12.2021 (15:17)
Pour (Proposition de la commission) 96
Contre (Proposition Bregy) 95
Abstension 0
Excusé / Non votant / Président 9
Ziffer 5, Art. 11 Abs. 3bis
Objet du Conseil fédéral - 29.11.2021 (16:14)
Pour (Proposition de la majorité (festhalten)) 105
Contre (Proposition de la minorité Flach (gemäss SR)) 81
Abstension 0
Excusé / Non votant / Président 14
Art. 285 Ziffer 2
Objet du Conseil fédéral - 29.11.2021 (16:13)
Pour (Proposition de la majorité (festhalten)) 109
Contre (Proposition de la minorité Tuena (gemäss SR)) 77
Abstension 0
Excusé / Non votant / Président 14
Art. 285 Ziffer 1
Objet du Conseil fédéral - 29.11.2021 (16:13)
Pour (Proposition de la majorité (festhalten)) 107
Contre (Proposition de la minorité Tuena (gemäss SR)) 78
Abstension 0
Excusé / Non votant / Président 15
Art. 174 Ziffer 2 (gilt auch für gilt auch für Art. 226 Abs. 2 et 3, Art. 234 Abs. 1, Art. 235 Ziff. 1 zweiter Abs., Art. 282 Ziff. 2, Art. 285 Ziff. 2 zweiter Abs., Art. 310 Ziff. 2 zweiter Abs., Art. 311 Ziff. 1 et 2, Art. 333 Abs. 6bis, Ziff. 2: Art. 89 Abs. 1, Art. 94 Abs. 3, Art. 105 Ziff. 2 zweiter Absatz, Art. 139 Abs. 1, Art. 146 Ziff. 2, Art. 164 Abs. 2 et 3, Art. 169 Abs. 1 sowie Art. 177 Ziff. 2 Abs. 2)
Objet du Conseil fédéral - 29.11.2021 (16:12)
Pour (Proposition de la majorité (festhalten) ) 107
Contre (Proposition de la minorité Bregy (gemäss SR und BR)) 78
Abstension 0
Excusé / Non votant / Président 15
Art. 139 Ziffer 3 Bst. c (gilt auch für Ziff. 2 Art. 131 et Ziffer 4 Bst. c)
Objet du Conseil fédéral - 29.11.2021 (16:10)
Loi fédérale sur l’harmonisation des peines
Pour (Proposition de la majorité (festhalten)) 114
Contre (Proposition de la minorité Funiciello (gemäss SR und BR)) 66
Abstension 1
Excusé / Non votant / Président 19

Description de l'objet:

Projet 1 et 2

Communiqué de presse du Conseil fédéral du 25.04.2018

Pour des peines appropriées : le Conseil fédéral révise le code pénal

Le Conseil fédéral entend permettre aux juges de sanctionner les infractions de manière appropriée. Il propose pour ce faire d'adapter les peines encourues pour différentes infractions, principalement des actes de violence et des infractions contre l'intégrité sexuelle. Il souhaite des sanctions plus sévères pour ce type d'infractions, dont les victimes sont souvent des femmes et des enfants. Il prévoit par ailleurs de rééquilibrer le niveau des peines entre elles. Il a approuvé le message relatif à ces mesures lors de sa séance du 25 avril 2018.

Au cours des 40 dernières années, la partie spéciale du code pénal a été modifiée plus de 70 fois pour refléter l'évolution des conceptions morales et des valeurs au sein de la société, pour tenir compte des développements technologiques et pour faire suite à l'adhésion de la Suisse à des conventions internationales. Il n'y a jamais eu jusqu'ici d'analyse globale des dispositions pénales en vue de déterminer si les peines encourues correspondaient bien à la gravité des actes commis et si elles étaient proportionnées entre elles. C'est à présent chose faite.

Le projet du Conseil fédéral a pour but de fournir aux juges une palette de sanctions qui leur laissera toute la marge d'appréciation nécessaire. Il vise aussi à rééquilibrer les peines entre elles. Il ne s'agit pas d'une toute nouvelle conception du cadre légal des peines, mais plutôt d'adaptations ponctuelles. L'accent a été mis sur les infractions contre l'intégrité sexuelle et contre la vie et l'intégrité corporelle.

Doublement de la peine minimale pour le viol

Les victimes de violences sexuelles souffrent souvent longuement et sévèrement des répercussions physiques et psychologiques de l'acte qu'elles ont subi. La peine privative de liberté minimale encourue pour viol sera doublée et passera d'un an à deux ans. Le viol sera de plus défini sans référence au sexe et inclura les actes analogues à l'acte sexuel.

Le projet instaure une peine privative de liberté minimale d'un an pour tout acte d'ordre sexuel qui ne constitue pas un viol commis sur des enfants de moins de douze ans, les jeunes victimes étant particulièrement vulnérables. En cas de viol, la peine minimale est une peine privative de liberté de deux ans.

La peine privative de liberté minimale passera de six mois à un an pour les lésions corporelles graves. En outre, la peine minimale encourue pour des voies de fait à l'encontre de fonctionnaires augmentera dans certains cas. La peine pécuniaire minimale passera de 30 à 120 jours-amende en cas de violence contre les autorités et les fonctionnaires, lorsque les actes sont commis en groupe. Pour toutes les infractions contre le patrimoine commises par métier, la peine privative de liberté minimale passera à six mois ; la peine augmentera pour certaines de ces infractions, elle diminuera pour d'autres.

Les peines seront abaissées dans certains domaines, notamment s'agissant des dénonciations calomnieuses et des falsifications d'ordres de mise sur pied.

Prévention des infractions

Dans son projet, le Conseil fédéral s'attèle à la répression. Il n'en est pour autant pas moins important pour lui de miser sur la prévention. Il a récemment approuvé divers projets législatifs et mesures visant à mieux prévenir les abus, les violences domestiques et le harcèlement. Il a notamment étendu le cercle des personnes tenues d'aviser l'autorité de protection de l'enfant lorsqu'elles soupçonnent qu'un enfant est menacé et prévu le recours au bracelet électronique pour mieux protéger les victimes de harcèlement obsessionnel.

Projet 3

Communiqué de presse de la Commission des affaires juridiques du Conseil des Etats du 18.02.2022

Dans son projet de révision du droit pénal relatif aux infractions sexuelles, la Commission des affaires juridiques du Conseil des Etats souhaite reconcevoir les dispositions-clés en la matière, notamment les infractions de la contrainte sexuelle et du viol (art. 189 et 190 du code pénal), en se fondant sur le principe du refus (" non, c'est non "). Elle propose également de ne pas intégrer l'élément de la contrainte dans l'infraction de base.

La Commission des affaires juridiques du Conseil des Etats a consacré plusieurs séances à l'élaboration d'un projet de révision du droit pénal relatif aux infractions sexuelles (18.043, projet 3). Sur la base des résultats de la consultation, elle a décidé, à l'unanimité, d'abandonner la nouvelle infraction d'" atteinte sexuelle " initialement prévue à l'art. 187a de l'avant-projet et a opté, en lieu et place, pour la solution d'une gradation aux art. 189 et 190. Les actes d'ordre sexuel que leur auteur ou autrice commet sur une personne ou qu'il ou elle lui fait commettre en ignorant intentionnellement (ou par dol éventuel) la volonté contraire exprimée verbalement ou non verbalement par la victime feront leur entrée dans le code pénal. Quiconque, contre la volonté d'une personne, commet sur elle ou lui fait commettre l'acte sexuel ou un acte analogue qui implique une pénétration du corps se fera l'auteur ou l'autrice d'un viol. Ainsi, la victime pourra aussi être de sexe masculin. Dans les deux infractions visées aux art. 189 et 190 du projet, l'élément de la contrainte est abandonné dans l'infraction de base ; s'il y a en plus contrainte, il s'agit d'une forme qualifiée de l'acte, pour laquelle la commission propose, par 7 voix contre 5, de maintenir la menace d'une peine privative de liberté d'au moins un an en cas de viol (art. 190, al. 2 du projet). Une minorité propose d'augmenter à plus de deux ans la peine minimale, afin d'exclure que la peine puisse être prononcée avec sursis.

Une minorité de la commission salue ces modifications sur le principe, mais propose de concevoir la gradation sur la base de l'absence de consentement (" oui, c'est oui "), ce que la commission a rejeté par 9 voix contre 4.

Avec cette révision, la commission veut étendre la protection de la capacité de s'autodéterminer sexuellement à la protection de l'intégrité sexuelle. Ainsi, elle tient compte des transformations sociales de ces dernières décennies.

Peine minimale pour les actes d'ordre sexuel sur des enfants

Par 6 voix contre 5, la commission est favorable à ce que certains actes commis dans le cadre d'un acte d'ordre sexuel sur un enfant (art. 187 du projet) soient punis d'une peine privative de liberté minimale d'un an si la victime n'a pas 12 ans le jour de l'acte. Une minorité de la commission considère que cette peine minimale n'est pas judicieuse.

Nouvelle infraction d'atteinte sexuelle dans le domaine de la santé

La commission souhaite créer une nouvelle infraction (art. 193a du projet) afin de protéger les victimes d'actes prétendument nécessaires commis par des personnes travaillant dans le domaine de la santé. Ainsi, quiconque, dans l'exercice d'une activité organisée relevant du domaine de la santé, commet sur une personne ou lui fait commettre un acte d'ordre sexuel en la trompant sur le caractère de l'acte, autrement dit en exploitant son erreur quant à l'indication médicale de cet acte, est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire. Une minorité de la commission souligne qu'une telle infraction n'aurait pas lieu d'être si les dispositions de base des art. 189 et 190 étaient fondées sur la solution du consentement.

Adaptation de la notion d'infraction à caractère pornographique

La commission propose une modification dans le domaine de la pornographie dure, selon laquelle la qualification en tant que pornographie dure des objets ou représentations pornographiques ayant comme contenu des actes de violence entre adultes est supprimée (art. 197, al. 4 et 5 du projet). En outre, la commission souhaite réagir au fait que la définition actuelle de l'infraction à caractère pornographique mène à ce que de nombreuses personnes mineures se rendent involontairement coupables d'une infraction pénale. Par conséquent, il y a lieu de prévoir, à des conditions strictes, que la non-punissabilité soit étendue afin d'empêcher qu'une personne mineure soit punissable si elle fabrique, possède ou consomme des images ou des films qui l'impliquent elle-même ou les rend accessibles à une autre personne avec son consentement (art. 197, al. 8 et 8bis du projet).

Nouvelle infraction de la pornodivulgation

Par 11 voix contre 1, la commission propose d'introduire l'infraction de la transmission indue d'un contenu non public à caractère sexuel (art. 197a du projet). Il s'agit typiquement de photos ou de vidéos enregistrées dans le cadre d'une relation de couple, avec le consentement des personnes concernées, qui sont ensuite publiées sans le consentement de l'une ou l'autre personne qui y est identifiable (pornodivulgation). Une minorité propose de ne pas prévoir un telle infraction dans le droit pénal relatif aux infractions sexuelles.

Pas de nouvelle infraction du pédopiégeage

Contrairement à ce qu'elle prévoyait à l'origine dans l'avant-projet, la commission ne proposera pas à son conseil d'introduire l'infraction du pédopiégeage. Ce concept désigne la sollicitation d'enfants et d'adolescents par des adultes à des fins sexuelles dans le but d'abuser d'eux sexuellement. La commission estime qu'une extension de la punissabilité en amont, autrement dit aux actes préparatoires, n'est pas appropriée. Elle souligne que la tentative d'infraction sexuelle est déjà punissable et que, en déclarant les actes préparatoires punissables, on rendrait punissable la " tentative de tentative ".

Avis du Conseil fédéral du 13 avril 2022

Le Conseil fédéral approuve le projet de la majorité de la commission et le rapport qui l'accompagne, à l'exception de l'art. 197a P-CP (Transmission indue d'un contenu non public à caractère sexuel). Il se félicite notamment de l'extension de l'infraction de viol et de l'inscription dans la loi d'une infraction consacrée aux atteintes sexuelles. Le point central de la révision est la renonciation à l'élément de la contrainte dans l'énoncé de l'infraction de base aux art. 189 et 190 P-CP. (...)


Nom Parti Vote
Ada Marra PSS Contre
Tiana Angelina Moser pvl Pour
Yvette Estermann UDC Non votant
Doris Fiala PLR Non votant
Andrea Martina Geissbühler UDC Pour
Isabelle Moret PLR Pour
Edith Graf-Litscher PSS Contre
Ida Glanzmann-Hunkeler M-E Pour
Christa Markwalder PLR Pour
Ruth Humbel M-E Pour
Christian Wasserfallen PLR Pour
Erich von Siebenthal UDC Pour
Christian Lüscher PLR Pour
Yves Nidegger UDC Pour
Eric Nussbaumer PSS Contre
Lukas Reimann UDC Pour
Thomas Hurter UDC Pour
Bastien Girod VERT-E-S Contre
Jean-Pierre Grin UDC Pour
Alfred Heer UDC Pour
Jacques Bourgeois PLR Pour
Walter Wobmann UDC Pour
Roger Nordmann PSS Contre
Pirmin Schwander UDC Pour
Gerhard Pfister M-E Pour
Kurt Fluri PLR Pour
Martin Bäumle pvl Pour
Pierre-Yves Maillard PSS Contre
Daniel Brélaz VERT-E-S Contre
Katharina Prelicz-Huber VERT-E-S Contre
Martin Landolt M-E Non votant
Roland Rino Büchel UDC Pour
Prisca Birrer-Heimo PSS Contre
Marianne Streiff-Feller PEV Pour
Elisabeth Schneider-Schneiter M-E Pour
Lorenzo Quadri Lega Pour
Matthias Aebischer PSS Contre
Thomas Aeschi UDC Pour
Céline Amaudruz UDC Pour
Jacqueline Badran PSS Contre
Kathrin Bertschy pvl Non votant
Christine Bulliard-Marbach M-E Pour
Martin Candinas M-E Contre
Thomas de Courten UDC Pour
Olivier Feller PLR Pour
Yvonne Feri PSS Contre
Roland Fischer pvl Pour
Beat Flach pvl Pour
Pierre-Alain Fridez PSS Contre
Balthasar Glättli VERT-E-S Contre
Alois Gmür M-E Pour
Petra Gössi PLR Pour
Jürg Grossen pvl Pour
Jean-Paul Gschwind M-E Pour
Lorenz Hess M-E Non votant
Peter Keller UDC Pour
Christian Lohr M-E Excusé
Leo Müller M-E Pour
Stefan Müller-Altermatt M-E Excusé
Nadja Umbricht Pieren UDC Pour
Valérie Piller Carrard PSS Contre
Fabio Regazzi M-E Pour
Markus Ritter M-E Pour
Albert Rösti UDC Pour
Regula Rytz VERT-E-S Contre
Daniela Schneeberger PLR Pour
Cédric Wermuth PSS Non votant
Marco Romano M-E Pour
Barbara Gysi PSS Contre
Ursula Schneider Schüttel PSS Contre
Peter Schilliger PLR Pour
Gregor Rutz UDC Pour
Verena Herzog UDC Pour
Nadine Masshardt PSS Contre
Aline Trede VERT-E-S Contre
Claudia Friedl PSS Contre
Martina Munz PSS Contre
Hans-Peter Portmann PLR Pour
Beat Walti PLR Pour
Thomas Matter UDC Pour
Heinz Siegenthaler M-E Pour
Jean-Luc Addor UDC Pour
Angelo Barrile PSS Contre
Frédéric Borloz PLR Pour
Michaël Buffat UDC Pour
Thomas Burgherr UDC Non votant
Denis de la Reussille PdT Contre
Marcel Dettling UDC Pour
Marcel Dobler PLR Pour
Laurence Fehlmann Rielle PSS Excusé
Andreas Glarner UDC Pour
Franz Grüter UDC Pour
Erich Hess UDC Pour
Christian Imark UDC Pour
Roger Köppel UDC Non votant
Min Li Marti PSS Contre
Magdalena Martullo-Blocher UDC Pour
Mattea Meyer PSS Non votant
Philippe Nantermod PLR Pour
Jacques Nicolet UDC Pour
Pierre-André Page UDC Pour
Regine Sauter PLR Pour
Priska Seiler Graf PSS Contre
Sandra Sollberger UDC Pour
Barbara Steinemann UDC Pour
Mauro Tuena UDC Pour
Hans-Ueli Vogt UDC Pour
Bruno Walliser UDC Pour
Laurent Wehrli PLR Excusé
David Zuberbühler UDC Pour
Matthias Samuel Jauslin pvl Pour
Samuel Bendahan PSS Contre
Niklaus-Samuel Gugger PEV Excusé
Diana Gutjahr UDC Pour
Rocco Cattaneo PLR Pour
Andreas Aebi UDC President
Irène Kälin VERT-E-S Excusé
Brigitte Crottaz PSS Contre
Benjamin Roduit M-E Pour
Michael Töngi VERT-E-S Contre
Nicolò Paganini M-E Pour
Fabian Molina PSS Contre
Flavia Wasserfallen PSS Contre
Philipp Kutter M-E Pour
Samira Marti PSS Contre
Mike Egger UDC Pour
Philipp Matthias Bregy M-E Pour
Martin Haab UDC Pour
Therese Schläpfer UDC Pour
Martina Bircher UDC Pour
Fabien Fivaz VERT-E-S Contre
Benjamin Giezendanner UDC Pour
Jörg Mäder pvl Non votant
Judith Bellaiche pvl Pour
Katja Christ pvl Pour
Christian Dandrès PSS Contre
Alex Farinelli PLR Pour
Tamara Funiciello PSS Contre
Anna Giacometti PLR Pour
Corina Gredig pvl Pour
Stefania Prezioso Batou EàG Contre
Thomas Rechsteiner M-E Pour
Andri Silberschmidt PLR Pour
Simon Stadler M-E Pour
Gabriela Suter PSS Contre
Nicolas Walder VERT-E-S Contre
Gerhard Andrey VERT-E-S Contre
Kilian Baumann VERT-E-S Contre
Andreas Gafner UDF Pour
Greta Gysin VERT-E-S Contre
François Pointet pvl Pour
Franziska Roth PSS Contre
Manuela Weichelt Al Contre
Sandra Locher Benguerel PSS Contre
Marionna Schlatter VERT-E-S Contre
Thomas Brunner pvl Pour
Christophe Clivaz VERT-E-S Contre
Simone de Montmollin PLR Pour
Léonore Porchet VERT-E-S Contre
Jon Pult PSS Contre
Lilian Studer PEV Pour
Céline Widmer PSS Contre
Mustafa Atici PSS Contre
Priska Wismer-Felder M-E Pour
Damien Cottier PLR Pour
Esther Friedli UDC Pour
Delphine Klopfenstein Broggini VERT-E-S Contre
Monika Rüegger UDC Pour
Franziska Ryser VERT-E-S Contre
Manuel Strupler UDC Non votant
Sophie Michaud Gigon VERT-E-S Contre
Marie-France Roth Pasquier M-E Pour
Susanne Vincenz-Stauffacher PLR Pour
Christine Badertscher VERT-E-S Contre
Sidney Kamerzin M-E Pour
Melanie Mettler pvl Non votant
Barbara Schaffner pvl Pour
Meret Schneider VERT-E-S Contre
Felix Wettstein VERT-E-S Contre
Marianne Binder-Keller M-E Pour
Kurt Egger VERT-E-S Contre
Isabelle Pasquier-Eichenberger VERT-E-S Contre
Valentine Python VERT-E-S Contre
Michel Matter pvl Pour
Jacqueline de Quattro PLR Pour
Lars Guggisberg UDC Pour
Vincent Maitre M-E Abstention
Piero Marchesi UDC Pour
Bruno Storni PSS Contre
Florence Brenzikofer VERT-E-S Contre
Stefanie Heimgartner UDC Pour
Alois Huber UDC Pour
Maja Riniker PLR Pour
Sarah Wyss PSS Contre
Michael Graber UDC Pour
Emmanuel Amoos PSS Contre
Céline Weber pvl Pour
Patricia von Falkenstein PLD Pour
Sibel Arslan BastA Contre
Baptiste Hurni PSS Contre