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Détail du vote du 02.06.2021 (12:42) sur Harmonisation des peines et adaptation du droit pénal accessoire au nouveau droit des sanctions

Voici les informations d'un vote, vous pouvez y voir la liste des parlementaires et de leurs positions sur la droite, ainsi qu'une représentation (les places ne sont pas nominales) du parlement selon leurs votes. Vous pouvez filtrer par parti la vue de l'assemblée.
5 derniers votes sur cet objet
Art. 285 Ziffer 1
Objet du Conseil fédéral - 13.12.2021 (15:17)
Pour (Proposition de la commission) 96
Contre (Proposition Bregy) 95
Abstension 0
Excusé / Non votant / Président 9
Ziffer 5, Art. 11 Abs. 3bis
Objet du Conseil fédéral - 29.11.2021 (16:14)
Pour (Proposition de la majorité (festhalten)) 105
Contre (Proposition de la minorité Flach (gemäss SR)) 81
Abstension 0
Excusé / Non votant / Président 14
Art. 285 Ziffer 2
Objet du Conseil fédéral - 29.11.2021 (16:13)
Pour (Proposition de la majorité (festhalten)) 109
Contre (Proposition de la minorité Tuena (gemäss SR)) 77
Abstension 0
Excusé / Non votant / Président 14
Art. 285 Ziffer 1
Objet du Conseil fédéral - 29.11.2021 (16:13)
Pour (Proposition de la majorité (festhalten)) 107
Contre (Proposition de la minorité Tuena (gemäss SR)) 78
Abstension 0
Excusé / Non votant / Président 15
Art. 174 Ziffer 2 (gilt auch für gilt auch für Art. 226 Abs. 2 et 3, Art. 234 Abs. 1, Art. 235 Ziff. 1 zweiter Abs., Art. 282 Ziff. 2, Art. 285 Ziff. 2 zweiter Abs., Art. 310 Ziff. 2 zweiter Abs., Art. 311 Ziff. 1 et 2, Art. 333 Abs. 6bis, Ziff. 2: Art. 89 Abs. 1, Art. 94 Abs. 3, Art. 105 Ziff. 2 zweiter Absatz, Art. 139 Abs. 1, Art. 146 Ziff. 2, Art. 164 Abs. 2 et 3, Art. 169 Abs. 1 sowie Art. 177 Ziff. 2 Abs. 2)
Objet du Conseil fédéral - 29.11.2021 (16:12)
Pour (Proposition de la majorité (festhalten) ) 107
Contre (Proposition de la minorité Bregy (gemäss SR und BR)) 78
Abstension 0
Excusé / Non votant / Président 15
Rückweisung
Objet du Conseil fédéral - 02.06.2021 (12:42)
Loi fédérale sur l’harmonisation des peines
Pour (Proposition de la majorité (keine Rückweisung)) 139
Contre (Proposition de la minorité Nidegger (Rückweisung an den Bundesrat)) 49
Abstension 0
Excusé / Non votant / Président 12

Description de l'objet:

Projet 1 et 2

Communiqué de presse du Conseil fédéral du 25.04.2018

Pour des peines appropriées : le Conseil fédéral révise le code pénal

Le Conseil fédéral entend permettre aux juges de sanctionner les infractions de manière appropriée. Il propose pour ce faire d'adapter les peines encourues pour différentes infractions, principalement des actes de violence et des infractions contre l'intégrité sexuelle. Il souhaite des sanctions plus sévères pour ce type d'infractions, dont les victimes sont souvent des femmes et des enfants. Il prévoit par ailleurs de rééquilibrer le niveau des peines entre elles. Il a approuvé le message relatif à ces mesures lors de sa séance du 25 avril 2018.

Au cours des 40 dernières années, la partie spéciale du code pénal a été modifiée plus de 70 fois pour refléter l'évolution des conceptions morales et des valeurs au sein de la société, pour tenir compte des développements technologiques et pour faire suite à l'adhésion de la Suisse à des conventions internationales. Il n'y a jamais eu jusqu'ici d'analyse globale des dispositions pénales en vue de déterminer si les peines encourues correspondaient bien à la gravité des actes commis et si elles étaient proportionnées entre elles. C'est à présent chose faite.

Le projet du Conseil fédéral a pour but de fournir aux juges une palette de sanctions qui leur laissera toute la marge d'appréciation nécessaire. Il vise aussi à rééquilibrer les peines entre elles. Il ne s'agit pas d'une toute nouvelle conception du cadre légal des peines, mais plutôt d'adaptations ponctuelles. L'accent a été mis sur les infractions contre l'intégrité sexuelle et contre la vie et l'intégrité corporelle.

Doublement de la peine minimale pour le viol

Les victimes de violences sexuelles souffrent souvent longuement et sévèrement des répercussions physiques et psychologiques de l'acte qu'elles ont subi. La peine privative de liberté minimale encourue pour viol sera doublée et passera d'un an à deux ans. Le viol sera de plus défini sans référence au sexe et inclura les actes analogues à l'acte sexuel.

Le projet instaure une peine privative de liberté minimale d'un an pour tout acte d'ordre sexuel qui ne constitue pas un viol commis sur des enfants de moins de douze ans, les jeunes victimes étant particulièrement vulnérables. En cas de viol, la peine minimale est une peine privative de liberté de deux ans.

La peine privative de liberté minimale passera de six mois à un an pour les lésions corporelles graves. En outre, la peine minimale encourue pour des voies de fait à l'encontre de fonctionnaires augmentera dans certains cas. La peine pécuniaire minimale passera de 30 à 120 jours-amende en cas de violence contre les autorités et les fonctionnaires, lorsque les actes sont commis en groupe. Pour toutes les infractions contre le patrimoine commises par métier, la peine privative de liberté minimale passera à six mois ; la peine augmentera pour certaines de ces infractions, elle diminuera pour d'autres.

Les peines seront abaissées dans certains domaines, notamment s'agissant des dénonciations calomnieuses et des falsifications d'ordres de mise sur pied.

Prévention des infractions

Dans son projet, le Conseil fédéral s'attèle à la répression. Il n'en est pour autant pas moins important pour lui de miser sur la prévention. Il a récemment approuvé divers projets législatifs et mesures visant à mieux prévenir les abus, les violences domestiques et le harcèlement. Il a notamment étendu le cercle des personnes tenues d'aviser l'autorité de protection de l'enfant lorsqu'elles soupçonnent qu'un enfant est menacé et prévu le recours au bracelet électronique pour mieux protéger les victimes de harcèlement obsessionnel.

Projet 3

Communiqué de presse de la Commission des affaires juridiques du Conseil des Etats du 18.02.2022

Dans son projet de révision du droit pénal relatif aux infractions sexuelles, la Commission des affaires juridiques du Conseil des Etats souhaite reconcevoir les dispositions-clés en la matière, notamment les infractions de la contrainte sexuelle et du viol (art. 189 et 190 du code pénal), en se fondant sur le principe du refus (" non, c'est non "). Elle propose également de ne pas intégrer l'élément de la contrainte dans l'infraction de base.

La Commission des affaires juridiques du Conseil des Etats a consacré plusieurs séances à l'élaboration d'un projet de révision du droit pénal relatif aux infractions sexuelles (18.043, projet 3). Sur la base des résultats de la consultation, elle a décidé, à l'unanimité, d'abandonner la nouvelle infraction d'" atteinte sexuelle " initialement prévue à l'art. 187a de l'avant-projet et a opté, en lieu et place, pour la solution d'une gradation aux art. 189 et 190. Les actes d'ordre sexuel que leur auteur ou autrice commet sur une personne ou qu'il ou elle lui fait commettre en ignorant intentionnellement (ou par dol éventuel) la volonté contraire exprimée verbalement ou non verbalement par la victime feront leur entrée dans le code pénal. Quiconque, contre la volonté d'une personne, commet sur elle ou lui fait commettre l'acte sexuel ou un acte analogue qui implique une pénétration du corps se fera l'auteur ou l'autrice d'un viol. Ainsi, la victime pourra aussi être de sexe masculin. Dans les deux infractions visées aux art. 189 et 190 du projet, l'élément de la contrainte est abandonné dans l'infraction de base ; s'il y a en plus contrainte, il s'agit d'une forme qualifiée de l'acte, pour laquelle la commission propose, par 7 voix contre 5, de maintenir la menace d'une peine privative de liberté d'au moins un an en cas de viol (art. 190, al. 2 du projet). Une minorité propose d'augmenter à plus de deux ans la peine minimale, afin d'exclure que la peine puisse être prononcée avec sursis.

Une minorité de la commission salue ces modifications sur le principe, mais propose de concevoir la gradation sur la base de l'absence de consentement (" oui, c'est oui "), ce que la commission a rejeté par 9 voix contre 4.

Avec cette révision, la commission veut étendre la protection de la capacité de s'autodéterminer sexuellement à la protection de l'intégrité sexuelle. Ainsi, elle tient compte des transformations sociales de ces dernières décennies.

Peine minimale pour les actes d'ordre sexuel sur des enfants

Par 6 voix contre 5, la commission est favorable à ce que certains actes commis dans le cadre d'un acte d'ordre sexuel sur un enfant (art. 187 du projet) soient punis d'une peine privative de liberté minimale d'un an si la victime n'a pas 12 ans le jour de l'acte. Une minorité de la commission considère que cette peine minimale n'est pas judicieuse.

Nouvelle infraction d'atteinte sexuelle dans le domaine de la santé

La commission souhaite créer une nouvelle infraction (art. 193a du projet) afin de protéger les victimes d'actes prétendument nécessaires commis par des personnes travaillant dans le domaine de la santé. Ainsi, quiconque, dans l'exercice d'une activité organisée relevant du domaine de la santé, commet sur une personne ou lui fait commettre un acte d'ordre sexuel en la trompant sur le caractère de l'acte, autrement dit en exploitant son erreur quant à l'indication médicale de cet acte, est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire. Une minorité de la commission souligne qu'une telle infraction n'aurait pas lieu d'être si les dispositions de base des art. 189 et 190 étaient fondées sur la solution du consentement.

Adaptation de la notion d'infraction à caractère pornographique

La commission propose une modification dans le domaine de la pornographie dure, selon laquelle la qualification en tant que pornographie dure des objets ou représentations pornographiques ayant comme contenu des actes de violence entre adultes est supprimée (art. 197, al. 4 et 5 du projet). En outre, la commission souhaite réagir au fait que la définition actuelle de l'infraction à caractère pornographique mène à ce que de nombreuses personnes mineures se rendent involontairement coupables d'une infraction pénale. Par conséquent, il y a lieu de prévoir, à des conditions strictes, que la non-punissabilité soit étendue afin d'empêcher qu'une personne mineure soit punissable si elle fabrique, possède ou consomme des images ou des films qui l'impliquent elle-même ou les rend accessibles à une autre personne avec son consentement (art. 197, al. 8 et 8bis du projet).

Nouvelle infraction de la pornodivulgation

Par 11 voix contre 1, la commission propose d'introduire l'infraction de la transmission indue d'un contenu non public à caractère sexuel (art. 197a du projet). Il s'agit typiquement de photos ou de vidéos enregistrées dans le cadre d'une relation de couple, avec le consentement des personnes concernées, qui sont ensuite publiées sans le consentement de l'une ou l'autre personne qui y est identifiable (pornodivulgation). Une minorité propose de ne pas prévoir un telle infraction dans le droit pénal relatif aux infractions sexuelles.

Pas de nouvelle infraction du pédopiégeage

Contrairement à ce qu'elle prévoyait à l'origine dans l'avant-projet, la commission ne proposera pas à son conseil d'introduire l'infraction du pédopiégeage. Ce concept désigne la sollicitation d'enfants et d'adolescents par des adultes à des fins sexuelles dans le but d'abuser d'eux sexuellement. La commission estime qu'une extension de la punissabilité en amont, autrement dit aux actes préparatoires, n'est pas appropriée. Elle souligne que la tentative d'infraction sexuelle est déjà punissable et que, en déclarant les actes préparatoires punissables, on rendrait punissable la " tentative de tentative ".

Avis du Conseil fédéral du 13 avril 2022

Le Conseil fédéral approuve le projet de la majorité de la commission et le rapport qui l'accompagne, à l'exception de l'art. 197a P-CP (Transmission indue d'un contenu non public à caractère sexuel). Il se félicite notamment de l'extension de l'infraction de viol et de l'inscription dans la loi d'une infraction consacrée aux atteintes sexuelles. Le point central de la révision est la renonciation à l'élément de la contrainte dans l'énoncé de l'infraction de base aux art. 189 et 190 P-CP. (...)


Nom Parti Vote
Ada Marra PSS Pour
Tiana Angelina Moser pvl Pour
Yvette Estermann UDC Contre
Doris Fiala PLR Pour
Andrea Martina Geissbühler UDC Contre
Isabelle Moret PLR Pour
Edith Graf-Litscher PSS Pour
Ida Glanzmann-Hunkeler M-E Non votant
Christa Markwalder PLR Pour
Ruth Humbel M-E Pour
Christian Wasserfallen PLR Pour
Erich von Siebenthal UDC Contre
Christian Lüscher PLR Pour
Yves Nidegger UDC Contre
Eric Nussbaumer PSS Pour
Lukas Reimann UDC Contre
Thomas Hurter UDC Contre
Bastien Girod VERT-E-S Pour
Jean-Pierre Grin UDC Contre
Alfred Heer UDC Contre
Andreas Aebi UDC President
Jacques Bourgeois PLR Pour
Walter Wobmann UDC Contre
Roger Nordmann PSS Pour
Pirmin Schwander UDC Contre
Gerhard Pfister M-E Pour
Kurt Fluri PLR Pour
Martin Bäumle pvl Pour
Pierre-Yves Maillard PSS Pour
Christoph Eymann PLD Pour
Daniel Brélaz VERT-E-S Pour
Katharina Prelicz-Huber VERT-E-S Pour
Martin Landolt M-E Pour
Roland Rino Büchel UDC Non votant
Prisca Birrer-Heimo PSS Pour
Marianne Streiff-Feller PEV Pour
Elisabeth Schneider-Schneiter M-E Pour
Lorenzo Quadri Lega Contre
Matthias Aebischer PSS Pour
Thomas Aeschi UDC Contre
Céline Amaudruz UDC Contre
Jacqueline Badran PSS Pour
Kathrin Bertschy pvl Excusé
Christine Bulliard-Marbach M-E Pour
Martin Candinas M-E Pour
Isabelle Chevalley pvl Pour
Thomas de Courten UDC Contre
Olivier Feller PLR Pour
Yvonne Feri PSS Pour
Roland Fischer pvl Pour
Beat Flach pvl Pour
Pierre-Alain Fridez PSS Pour
Balthasar Glättli VERT-E-S Pour
Alois Gmür M-E Pour
Petra Gössi PLR Pour
Jürg Grossen pvl Pour
Jean-Paul Gschwind M-E Pour
Lorenz Hess M-E Pour
Peter Keller UDC Contre
Christian Lohr M-E Pour
Leo Müller M-E Non votant
Stefan Müller-Altermatt M-E Non votant
Nadja Umbricht Pieren UDC Contre
Valérie Piller Carrard PSS Pour
Fabio Regazzi M-E Pour
Markus Ritter M-E Non votant
Albert Rösti UDC Contre
Regula Rytz VERT-E-S Pour
Daniela Schneeberger PLR Pour
Cédric Wermuth PSS Pour
Marco Romano M-E Pour
Barbara Gysi PSS Non votant
Ursula Schneider Schüttel PSS Pour
Peter Schilliger PLR Pour
Gregor Rutz UDC Contre
Verena Herzog UDC Contre
Nadine Masshardt PSS Pour
Aline Trede VERT-E-S Pour
Claudia Friedl PSS Pour
Martina Munz PSS Pour
Hans-Peter Portmann PLR Pour
Beat Walti PLR Pour
Thomas Matter UDC Contre
Heinz Siegenthaler M-E Pour
Jean-Luc Addor UDC Contre
Angelo Barrile PSS Pour
Frédéric Borloz PLR Pour
Michaël Buffat UDC Contre
Thomas Burgherr UDC Contre
Denis de la Reussille PdT Pour
Marcel Dettling UDC Non votant
Marcel Dobler PLR Pour
Laurence Fehlmann Rielle PSS Pour
Andreas Glarner UDC Contre
Franz Grüter UDC Contre
Erich Hess UDC Contre
Christian Imark UDC Contre
Roger Köppel UDC Excusé
Min Li Marti PSS Pour
Magdalena Martullo-Blocher UDC Contre
Mattea Meyer PSS Pour
Philippe Nantermod PLR Pour
Jacques Nicolet UDC Contre
Pierre-André Page UDC Contre
Regine Sauter PLR Pour
Priska Seiler Graf PSS Pour
Sandra Sollberger UDC Contre
Barbara Steinemann UDC Contre
Mauro Tuena UDC Contre
Hans-Ueli Vogt UDC Contre
Bruno Walliser UDC Contre
Laurent Wehrli PLR Pour
David Zuberbühler UDC Contre
Matthias Samuel Jauslin pvl Pour
Samuel Bendahan PSS Pour
Niklaus-Samuel Gugger PEV Pour
Diana Gutjahr UDC Contre
Rocco Cattaneo PLR Pour
Irène Kälin VERT-E-S Pour
Brigitte Crottaz PSS Pour
Benjamin Roduit M-E Pour
Michael Töngi VERT-E-S Pour
Nicolò Paganini M-E Pour
Fabian Molina PSS Pour
Flavia Wasserfallen PSS Pour
Philipp Kutter M-E Pour
Samira Marti PSS Pour
Mike Egger UDC Contre
Philipp Matthias Bregy M-E Pour
Martin Haab UDC Non votant
Therese Schläpfer UDC Contre
Martina Bircher UDC Contre
Fabien Fivaz VERT-E-S Pour
Benjamin Giezendanner UDC Contre
Jörg Mäder pvl Pour
Judith Bellaiche pvl Pour
Katja Christ pvl Pour
Christian Dandrès PSS Pour
Alex Farinelli PLR Pour
Tamara Funiciello PSS Pour
Anna Giacometti PLR Pour
Corina Gredig pvl Pour
Stefania Prezioso Batou EàG Pour
Thomas Rechsteiner M-E Pour
Andri Silberschmidt PLR Pour
Simon Stadler M-E Pour
Gabriela Suter PSS Pour
Nicolas Walder VERT-E-S Pour
Gerhard Andrey VERT-E-S Pour
Kilian Baumann VERT-E-S Pour
Andreas Gafner UDF Contre
Greta Gysin VERT-E-S Pour
François Pointet pvl Pour
Franziska Roth PSS Pour
Manuela Weichelt Al Pour
Sandra Locher Benguerel PSS Pour
Marionna Schlatter VERT-E-S Pour
Thomas Brunner pvl Pour
Christophe Clivaz VERT-E-S Pour
Simone de Montmollin PLR Pour
Léonore Porchet VERT-E-S Pour
Jon Pult PSS Pour
Lilian Studer PEV Pour
Céline Widmer PSS Pour
Mustafa Atici PSS Pour
Priska Wismer-Felder M-E Pour
Damien Cottier PLR Pour
Esther Friedli UDC Contre
Delphine Klopfenstein Broggini VERT-E-S Pour
Monika Rüegger UDC Contre
Franziska Ryser VERT-E-S Pour
Manuel Strupler UDC Non votant
Sophie Michaud Gigon VERT-E-S Pour
Marie-France Roth Pasquier M-E Pour
Susanne Vincenz-Stauffacher PLR Pour
Christine Badertscher VERT-E-S Pour
Sidney Kamerzin M-E Pour
Melanie Mettler pvl Pour
Barbara Schaffner pvl Pour
Meret Schneider VERT-E-S Pour
Felix Wettstein VERT-E-S Pour
Marianne Binder-Keller M-E Pour
Kurt Egger VERT-E-S Pour
Isabelle Pasquier-Eichenberger VERT-E-S Pour
Valentine Python VERT-E-S Pour
Michel Matter pvl Pour
Jacqueline de Quattro PLR Pour
Lars Guggisberg UDC Contre
Vincent Maitre M-E Pour
Piero Marchesi UDC Contre
Bruno Storni PSS Pour
Florence Brenzikofer VERT-E-S Pour
Stefanie Heimgartner UDC Contre
Alois Huber UDC Contre
Maja Riniker PLR Pour
Sarah Wyss PSS Pour
Michael Graber UDC Contre
Emmanuel Amoos PSS Pour
Sibel Arslan BastA Pour
Baptiste Hurni PSS Pour